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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 11:00

Deux enfants, un but, une fable magnifique sur l'enfance et ses démons

 

Développement : Starbreeze Studios

Éditeur : 505 Gamesbroth

Sorti le 3 septembre 2013, déconseillé aux - de 16 ans

Disponible sur PC/PSN/Xboxlive

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Hello tout le monde.

Tout d'abord, je vous souhaite une excellente année 2014, qu'elle soit riche en rencontres, en aventures, et en ouverture d'esprit au-delà de tout le bonheur qu'il vous est capable d'entrevoir.

 

Aujourd'hui, en ce début d'année, j'ai eu envie de vous faire découvrir un petit jeu qui, sous ses airs enfantins, est un petit bijou d'inventivité dans son gameplay. J'ai nommé "Brothers : a Tale of Two Sons".

 

Il s'agit d'un petit jeu qui se trouve uniquement en téléchargement sur son site officiel à 14 euros et actuellement pour moins de 5 euros sur le Playstation Network. Et ça les vaut amplement, si vous êtes en mal de jeu Action/Aventure innovant.

       

C'est donc l'histoire de deux jeunes frères qui vont partir pour un long et périlleux voyage, afin de trouver le remède qui leur permettra de sauver leur père terriblement malade, ayant déjà souffert de la perte de leur mère. Les deux enfants s'en vont donc à la découverte du monde.

On évolue ici clairement dans un univers médiéval fantastique, où le fantastique arrive tout en douceur un peu comme dans la série Game of Thrones.


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Voici un petit troll des montagnes qui vient à votre aide

 

Le grand intérêt de ce petit jeu, qui vous demandera en moyenne 4 à 5 heures de votre temps pour le finir, c'est son gameplay.

En effet, vous devez ici incarner non pas un des deux frères, mais les deux en même temps.

Et c'est là où ça se corse !

Alors, pour votre confort de jeu, il est préférable de jouer avec une manette, le jeu au clavier étant juste infaisable (touches trop éloignées pour avoir une réelle fluidité de jeu).

Il vous faudra donc réussir à dissocier vos deux mouvements de main pour réussir les différentes actions qu'il faudra réaliser souvent en simultané.


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Vouaip c'est là que les ennuis commencent, dissocier les actions des deux personnages sur une même manette^^

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Voici les actions de base que vous allez très souvent exécuter pour pouvoir avancer, ou aider votre frère à avancer, avec vos deux mimines

 

Bon, vous pesterez de nombreuses fois au cours de votre aventure, car votre cerveau aura certainement du mal de temps à autre à faire cette gymnastique. Mais le challenge et le plaisir de jeu sont au rendez-vous.

Et on finit bien vite par se prendre d'affection pour les deux protagonistes, à tenter toutes les actions possibles avec les différents personnages secondaires rencontrés et les objets à notre portée.

 

Pour avancer dans votre quête, il vous faudra franchir les diverses épreuves et embûches qui parsèmeront votre chemin. La résolution de certaines de ces énigmes se fera assez rapidement et d'autres vous demanderont plus de doigté. Mais l'aventure est très peu répétitive et le jeu nous propose à chaque nouveau tableau un environnement riche visuellement, ainsi que des actions inédites pour celui-ci. Ce qui évite une certaine lassitude et relance constamment l’intérêt du jeu.


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Les différentes actions proposées pour avancer sont vraiment diverses et variées

 
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Ainsi, on passe du simple faire la courte échelle au petit pour réussir à débloquer un passage au grand à se balancer d'un pilier à un autre avec une corde entre nos deux bambins pour jouer les alpinistes d'un jour.

 

"Brothers : a Tale of Two Sons" étant un petit jeu, et donc disposant d'un petit budget, ici pas d'open world, ni d'arme pour combattre "l'ennemi", seulement un chemin à suivre et divers objets ou éléments à utiliser au bon moment.


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Un méchant troll qu'il va falloir affronter. Dommage pas de grosse épée pour vous sauver, seulement votre malice^^


Je saluerai donc ici l'intelligence du cadrage et de la mise en scène qui, sans trop d'artifices, permet une narration simple, sans paroles, et touchante.

Pour les habitués des plates-formes qui clignotent et autres subterfuges du genre pour faciliter le jeu, vous allez certainement déchanter un peu.

À vous de réfléchir en fonction de la configuration du terrain, de voir si certaines actions sont possibles pour débloquer votre chemin et avancer, dans des environnements tous plus beaux les uns que les autres.

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Vous y verrez vraiment des décors à couper le souffle

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En voyant le visuel enfantin du jeu, vous vous demanderez certainement pourquoi ce dernier est interdit aux moins de 16 ans.

Eh bien peut être que l'interdiction est un peu trop restrictive, mais certains passages m'ont interpellée, voire m'ont mise mal à l'aise, tellement je ne m'attendais pas à les voir. Et c'est là encore une des forces de cette fable, et de toutes les bonnes fables. Faire intervenir au moment où on s'y attend le moins un élément qui nous marquera et nous interpellera profondément, à moins d'être un putain de robot vide de toute once d'humanité.


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Pas sûr que vous allez vouloir sauver ce "Willy"

 

Pour résumer, je dirai que "Brothers : a Tale of Two Sons" est une fable à l'image des contes de notre enfance, à la fois sombre, lumineuse et touchante.

Un beau voyage initiatique de jeunes garçons qui se retrouvent confrontés, malgré leur jeune âge, à la rudesse de leur environnement et à la cruauté de la vie.

Je ne voudrais dévoiler aucun élément de l'histoire, mais ça faisait bien longtemps qu'un jeu ne m'avait pas touchée à ce point. (J'ai versé ma putain de larmes. Si si)

 

Donc, si vous avez un week-end de libre, vous n'avez aucune bonne raison pour ne pas tester ce petit bijou vidéo-ludique. Et sincèrement c'est une véritable bouffée d'air frais que de pouvoir jouer à ce genre de jeu avec un gameplay solide et inventif au service d'une histoire simple et touchante.

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Par Darkim Lain.

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 20:30

Le bilan de Cathy : janvier 2014

 

Pour ce début d'année, c'est moi qui m'y colle. Au programme : de la BD surtout, mais aussi un peu de jeu vidéo, de série TV et même de littérature sans images !

 

Série télévisée :
Après une attente presque insoutenable, la saison 3 de l'excellente série Sherlock a enfin été diffusée !  Pour ceux qui ne connaîtraient pas, cette série nous raconte les aventures du célèbre détective Sherlock Holmes, mais transposées à notre époque. Cette saison 3 était très attendue, non seulement parce qu'elle a été retardée à cause du tournage de la trilogie The Hobbit (où Morgan Freeman joue le rôle de Bilbon et Benedict Cumberbatch fait la voix du terrible dragon Smaug), mais également car la fin de la saison 2 nous laissait sur un gros suspense (tout comme la fin de la saison 1 d'ailleurs, maudit Moffat ^^). Le premier épisode a répondu à toutes mes attentes, en levant non seulement le voile sur LA question que tout le monde se pose, mais par son humour omniprésent. L'épisode 2 nous présente quant à lui de nombreuses enquêtes à résoudre, tandis que l'épisode 3 nous fait des révélations inattendues. C'est toujours un réel plaisir de retrouver Sherlock et Watson, malgré des saisons bien trop courtes. D'ailleurs il n'est pas impossible que je fasse bientôt un article sur cette série.

 



Jeu vidéo :
Le jeu musical Rocksmith 2014 propose de nous faire jouer des morceaux plus ou moins connus à la manière d'un Guitar Hero ou d'un Rockband, à ceci près que l'on joue ici avec n'importe quelle vraie guitare. Pour ma part, j'ai commencé la guitare il y a quelques années mais j'ai du arrêter au bout de quelques mois, donc autant dire que je suis une grande débutante. Le jeu nous propose de nous apprendre la guitare en 60 jours, mais je n'y crois pas trop (il faudrait déjà savoir ce qu'on entend par "savoir jouer"). Le principe est assez simple en théorie. Pour chaque morceau, on vous propose de petits exercices, dont la difficulté augmente à mesure que vous progressez. Seulement voilà, au bout de quelques jours de jeu, je ne comprends toujours pas comment cela fonctionne et je me retrouve souvent à passer subitement à un niveau de difficulté trop élevé pour mon niveau actuel. C'est donc assez décourageant pour le coup. J'ai du m'arrêter pour cause de trop de boulot et des fêtes de Noël à préparer, mais je vais essayer de m'y remettre sérieusement. Je vous dirai si je sais jouer dans 60 jours (ou pas).


 


Bande dessinée :
Grande fan de l'univers d'Astérix mais très déçue des derniers tomes parus, je ne m'intéressais plus du tout à l'actualité de la série et n'ai appris la sortie d'un nouveau tome, Astérix chez les pictes, que quelques jours avant seulement. Mais lorsqu'on m'a dit que c'était Jean-Yves Ferri au scénario (auteur entre autres du génial Le retour à la terre), je me suis dit que ça valait peut-être le coup de s'y intéresser et effectivement ! Quel plaisir de retrouver nos héros dans une nouvelle histoire à l'image de celles que nous connaissons si bien. Les auteurs ont su retranscrire avec fidélité l'ambiance de cette série. Même si ce tome n'est pas au niveau des anciens, à cause notamment d'un problème de rythme, qui nous fait passer la moitié de l'album au village et l'autre chez les pictes, n'approfondissant pas assez l'histoire, cela promet de belles choses pour la suite.


 

L'immeuble d'en face, une série de Vanyda de près de 500 pages, nous raconte des tranches de vie des habitants d'un petit immeuble du Nord. Ici, pas de quête, pas d'énigmes, peu d'action, juste des voisins qui se croisent et apprennent à se connaître. J'avais adoré la série Celle que... du même auteur. Celle-ci est un cran en dessous, mais on se surprend vite à s'intéresser à ces personnages et à se demander ce qui va leur arriver. Poussez la porte d'entrée et faites la connaissance de Claire, Louis, Béatrice, Rémi, Fabienne et Jacky.


 

Enfin, j'ai lu le cinquième tome de Blacksad. Cette série est toujours un réel plaisir pour les yeux, même si les histoires sont assez inégales (le tome 2 reste pour moi de loin le meilleur). Celle-ci se passe en dehors du cadre habituel de la série, puisque notre cher détective en vacances nous emmène dans une sorte de road trip à la poursuite d'un voleur de voiture. On regrettera l'absence de Weekly (j'adore ce personnage), mais l'histoire reste sympathique. Et qu'est-ce que c'est joli !


http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205071801/couv/I400x523/blacksad-tome-5-amarillo.jpg 


Littérature :
Je viens juste de terminer la lecture du premier volet de la trilogie des fourmis (oui je sais, je ne suis pas à la pointe de la nouveauté), intitulé Les fourmis, donc, et j'ai beaucoup aimé. Deux histoires sont racontées en parallèle : celle des fourmis rousses de la fédération de Bel-o-kan, et celle d'une famille d'êtres humains qui possède une mystérieuse cave. On passe ainsi de l'une à l'autre pendant tout le roman, et on se demande bien quel est le lien entre ces deux histoires. J'ai personnellement préféré l'histoire des fourmis, dont la vie est décrite avec un tel niveau de détail qu'on a presque l'impression d'être l'une des leurs. Je ne regarderai plus jamais les fourmis de mon jardin de la même manière en tous cas, c'est certain  !


http://static.fnac-static.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/3/3/9782253063339.jpg

 

Par Cathy.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:20

Article musical "explicit lyrics"

Artiste : GiedRé

Album : Mon premier album avec d'autres instruments que juste la guitare


http://www.volubilis.net/festivals/armor_a_sons_2011/giedre/giedre_07.jpg

 

S'il est vrai que j'ai essayé lors des articles précédents de vous présenter des artistes plutôt originaux (en tout cas pour moi), je pense ne pas pouvoir faire plus ... barré que celle dont je vais vous parler aujourd'hui.

Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, GiedRé (oui c'est un vrai prénom) est une chanteuse d'origine lituanienne, originaire de la ville de Vilnius et arrivée en France à l'âge de 7 ans.

Après avoir fréquenté le cours Florent notamment, elle se lance dans la musique en 2010, dans un petit bar en bas de chez elle, développant un univers atypique qui lui permet d'être repérée par Raphaël Mezrahi, qui la choisit pour faire sa première partie.

S'en suivent quelques invitations de Laurent Baffie à la radio, puis un premier album en autoproduction en 2011, et le début des tournées.

Puis un autre album, et un autre, et encore un autre, donc, qui est sorti le 21 Janvier 2014.

Voilà pour le décor, ou la bio.

 

Reste donc à développer le travail de cette charmante demoiselle, son univers donc ...

Si vous avez toujours en mémoire les références citées plus haut (Baffie et Mezrahi), vous devez vous douter que GiedRé ne doit pas faire dans la très grande chanson commerciale et populaire.

On serait plutôt à l'opposé, même ... si elle devait être la fille "de", elle pourrait être l'enfant cachée d'Yves Duteil et de la bande d'Elmer Food Beat, le premier pour le côté petite musique douce et guitare sèche, et le deuxième pour l'aspect trash des paroles.


 

Je la pense même plus cash ... il n'y a qu'à regarder le titre de ses chansons pour s'en convaincre :

- La vie c'est de la merde

- Toutes des putes

- On fait tous caca

- Pisser debout

Alors cela peut paraitre très "scato" et faire craindre une certaine lassitude assez rapidement ... j'avoue que ce fut d'ailleurs mon cas quand Robert Mudas m'a fait découvrir cette chanteuse. Les premières chansons très orientées "sexe" notamment sont marrantes au début et puis bon, une fois l'effet de surprise passé ... j'avoue être passé à autre chose.

 

Sauf que son répertoire ne se résume pas à cela et qu'elle a, sur les derniers albums notamment, développé un œil critique et très franc sur le monde qui nous entoure, écrivant des textes honnêtes, sombres, et sans concession.

On trouve pêle-mêle une ode à la contraception, qui permet d'éviter "de les étouffer, de les noyer ou de les congeler", l'aventure de la bande à Jacky, groupe d'handicapés/marginaux (myopathe, bossu, etc.) qui partent voir les putes, un hymne aux femmes de dictateurs/violeurs/tueurs en série ...

Tout cela est très finement écrit, oscillant entre le réellement drôle et le plus que limite, ce qui donne un mélange agréable ou l'on rit tout en étant presque gêné de rire tout comme on est surpris de voir que toutes ces paroles que beaucoup n'oseraient pas prononcer sortent de la bouche de cette petite demoiselle blonde dans sa petite robe à fleur, à qui l'on donnerait volontiers le bon dieu sans confession.

 

 

On retrouve d'ailleurs ce cocktail détonnant dans son dernier album.

GiedRé nous propose ainsi une très belle ballade avec "mon petit chat, mon petit loup", au refrain tellement romantique ("Entre nous mon petit chat mon petit loup, tu ne crois pas que pour ce tu veux, une pute se serait mieux"), mais aussi "les poupées" qui raconte le parcours d'une poupée gonflable, ou encore son dernier tube "Toutes des putes".

L'album est très bon je trouve, bien que trop court.

La version normale ne comporte que 7 titres, même si les gens qui, comme moi, l'ont précommandé ont pu atteindre le nombre respectable de 11 chansons.

Rassurez-vous, le prix est en conséquence, et le téléchargement numérique ne vous coûtera que 6 € à peine.

Et pour à peine plus cher, vous pourrez peut être aller la voir en tournante (oui elle ne fait pas de tournée, mais des tournantes ... toujours dans la finesse) pour assister à un véritable petit spectacle avec mise en scène, mini sketch, etc.

Un grand moment de rire garanti, et une artiste qui mérite vraiment d'être plus connue.

 

Une poupée punk !

 

Par Maël.

 

Je profite de cet article pour faire un peu de teasing : le 3 février sortira l'album de l'année 2014 ... ou en tout cas le meilleur premier album de l'année (je garde une petite marge de manœuvre). Il s'agit en effet de la date de sortie du premier (double) album de FAUVE, le fabuleux groupe/collectif roi du spoken word qui enflamme les scènes et les sites communautaires depuis quelques mois/années.
Notez cela sur vos agendas, s'il est à l'image que leur EP, par exemple, cela devrait être assez énorme. On en reparle ici ... bientôt. ;)

 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 18:00

Le jeu de l’année 2013.

 

Editions Filosofia

Un jeu de Jens Drögemüller et Helge Ostertag

Illustré par Dennis Lohausen

2013

 

De 2 à 5 joueurs

1h30 - 2h

60 euros

http://arene.bibliomontreal.com/sites/default/files/images/Terra_Mystica.png


            Sur le monde de Terra Mystica, les choses sont simples. Les sorcières vivent dans les forêts, les nains dans les montagnes, les nomades dans le désert, les sirènes dans les lacs, etc. Tout semble propice à la cohabitation. Sauf que, en réalité, chaque tribu veut s’agrandir et construire des villes. Et il faudra pour cela terraformer le terrain voisin pour pouvoir s’y implanter… Même s’il paraissait destiné au voisin !

            Cette courte introduction permet d’évoquer l’idée de base de Terra Mystica : la terraformation, et c’est loin d’être bête. D’habitude, les civilisations qui occupent le même plateau de jeu ont une fâcheuse tendance à se foutre allégrement sur la gueule (je pense à Smallworld ou L’Âge des dieux par exemple) à coups de dés et de soldats. Ce n’est pas le cas ici : si on a les ouvriers suffisants (selon une roue des terrains des plus intelligentes), on peut transformer un terrain voisin, et si on a le nombre d’ouvriers suffisants on peut y poser une habitation. A partir de là, le terrain et l’habitation de disparaitront jamais. La conquête est donc limitée au « premier arrivé premier servi », ce qui rend le jeu peu agressif mais orienté sur une stratégie de développement qui doit prendre en compte les besoins et possibilités des autres vraiment intelligente.

            Amusante en soi, et originale dans le thème, la terraformation nécessite donc des ouvriers. Car oui, nous sommes là dans un jeu de gestion tel que je les aime (rappelez-vous tout mon bilan sur l’œuvre de Stefan Feld !), avec des ouvriers à utiliser au bon moment et à bien économiser. Car il y a plusieurs paramètres à prendre en compte : l’argent, les ouvriers, les prêtres mais aussi la magie. De l’argent, de la magie et des ouvriers ? Sérieusement ? Oui, le jeu mélange allégrement les codes du jeu de gestion, l’économie de l’argent et la bonne rentabilisation des ouvriers, avec le thème de la magie. Encore une fois, c’est original, ludique et la mécanique est très bien imaginée.

 

http://www.stonemaiergames.com/wp-content/uploads/2013/10/Terra-Mystica.jpg


            Je ne vais pas revenir sur chaque ressource, sur comment l’obtenir et sur son intérêt, mais il faut savoir, grosse bonne idée du jeu, que plus on a construit de bâtiments, plus on touche de ressources en début de tour. Un petit détail qui m’amuse est l’évolution des bâtiments : certains bâtiments très puissants sont l’évolution des plus simples, et en les faisant on perd donc ce que nous rapportait le bâtiment simple qui revient dans notre réserve. C’est un détail subtil, mais ça amène à faire des choix assez cornéliens parfois et à jouer sur tous les terrains.

            C’est bien beau cette présentation, mais comment on gagne ? Et bien, la victoire se compte en traditionnels points de victoire. A chaque tour, effectuer un certain type d’actions donne des points de victoire. De plus, certains bonus (souvent magiques ou en fonction des pouvoirs des peuples) nous en donnent aussi. Enfin, à la fin de la partie, il y a un comptage en fonction de notre « réseau », le nombre d’habitations connectées, rapportant beaucoup de points. De même, notre niveau de magie dans chaque catégorie (il y en a 4, autant que d’éléments) nous classera afin de gagner des points. Cela fait beaucoup de choses à gérer et à surveiller mais là où le jeu est rudement efficace (et génial), c’est qu’il va falloir s’adapter à la situation, jauger l’intérêt de chaque possibilité, et aussi utiliser les spécificités de notre peuple.

 

http://cf.geekdo-images.com/images/pic1396991_lg.jpg


            Car sans entrer dans les détails, il y a 14 peuples différents (si je ne m’abuse), autant de caractéristiques spéciales et donc autant de stratégies différentes. Chaque peuple a des facilités et des handicaps (les sirènes sont très fortes pour passer les mers, les ingénieurs très nuls en magie mais construisent pour pas cher, les sorcières en revanche sont très fortes en magie, les magiciens du chaos adorent les privilèges qui donnent des bonus mais sont chers à développer, etc.) qu’il faudra bien gérer en fonction des objectifs de chaque tour. En bref, il n’y a pas de stratégie payante à tous les coups : tout va dépendre des points de victoires attribués à chaque tour en fonction des actions, mais aussi des pouvoirs de notre peuple. Il faudra bien allier les deux, et la rejouabilité du jeu est ainsi assez hallucinante.

            Il faudra donc bien surveiller les autres, et ma présentation du jeu peut laisser penser que nous avons intérêt à faire notre jeu loin des autres (le fameux « Pour vivre heureux, vivons cachés ») mais en réalité un point de règle très bienvenu nous incite à chérir le voisinage car les constructions qui touchent nos propres bâtiments nous rapportent des points de pouvoir, qui peuvent nous donner des bonus si utilisés au bon moment. Bref, ce n’est qu’une des nombreuses subtilités du jeu mais elle permet un voisinage entre joueurs à la fois profitable et gênant, ce qui est fort ! 

            Le jeu a remporté beaucoup de prix et je le considère vraiment comme le jeu de l’année 2013. Il n’est pas facile à appréhender au début (je me souviendrais toujours du fou rire que j’ai eu avec un ami à la première explication tant je trouvais la règle incompréhensible), mais dès les premiers tours le jeu se révèle d’une fluidité hallucinante (et l'iconographie d'une facilité remarquable) malgré sa richesse tout aussi hallucinante. Certains joueurs craignent un certain déséquilibre au niveau des peuples, mais chacun me paraît puissant et intéressant à jouer. Et la rejouabilité du jeu dont j’ai déjà parlé me fait apprécier chaque partie comme une nouvelle découverte.

 

http://img.trictrac.net/img-1355988811.50d2bf4b3af2d.jpg

 

Par Robert Mudas.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 07:50

Voilà ce qui va se passer !

 

 

Une série créée par François Descraques

France

Première diffusion : 2009

 

Avec :

Florent Dorin : Le visiteur

Raphaël Descraques : Raph

Justine Le Pottier : Judith

Mathieu Poggi : Mattéo

Slimane-Baptiste Berhoun : Docteur Henri Castafolte

Isabel Jeannin : Stella

 

Série en cours. Trois saisons diffusées.

 

Raph est un jeune homme sans histoires. Un jour, alors qu'il s'apprête à lancer une canette de soda dans la poubelle d'un parc, un homme apparaît mystérieusement et lui dit de ne surtout pas faire ça, sous peine de provoquer la fin du monde …

 

 

À la base, cette websérie n'était composée que de trois épisodes. Le pitch était simple : un personnage mystérieux surgit soudainement du futur pour empêcher un jeune homme de faire une chose tout à fait anodine, sous peine de provoquer la fin du monde. Seulement voilà, les épisodes plaisent au site Dailymotion, qui décide de les placer sur sa page d'accueil. Cette nouvelle visibilité provoque un certain engouement pour la série et pousse François Descraques, son créateur, à étoffer son scénario pour en faire une saison de 22 épisodes. Grâce à la bonne volonté des uns et des autres (les participants à la première saison, mais également d'autres personnes venues apporter leur aide au projet), une deuxième saison voit le jour, à l'issue de laquelle Ankama décide de sortir les deux premières saisons en DVD et de produire une saison 3, puis une saison 4, dont la diffusion a débuté le 19 janvier.

 

 

 

En général, je ne regarde pas de webséries, dont le côté amateur me rebute un peu. Ce n'est pas du tout le cas du Visiteur du futur. Déjà, les acteurs tiennent la route. Certains ont fait du théâtre et ça se sent, mais même les autres ne font pas pâle figure. Ensuite, la réalisation est très professionnelle, malgré le peu de moyens dont dispose la série. Entre la saison 1 et la saison 3, on sent évidemment une évolution : plus d'action, plus d'effets spéciaux, des lieux de tournage plus diversifiés, plus d'acteurs aussi, et pourtant, lorsqu'on regarde les trois saisons à la suite comme je l'ai fait, on n'a pas non plus l'impression de voir deux séries totalement différentes.

 

http://s.wat.tv/image/visiteur-futur-s2-10_5juyv_2h49vw.jpg

 

Ne comptant que 8 acteurs (dont 4 qu'on ne voit presque pas), la saison 1 a été tournée en grande majorité dans l'appartement de François Descraques (qui est celui de Raph dans la série). Un store tiré, un angle différent, des lumières en moins et on peut ainsi multiplier les scènes. La saison 2 s'étoffe un peu en termes d'action et d'effets spéciaux. On y voit le présent du visiteur (le futur donc) et un groupe de cascadeurs vient donner un coup de main pour les scènes d'action (dont notamment une superbe dans le dernier épisode). La saison 3 comporte encore plus d'effets spéciaux, davantage de lieux de tournage et aussi plus d'acteurs (dont Simon Astier, quand même hein).

 

 

Côté scénario, c'est assez bluffant car compte-tenu du contexte (d'abord 3 épisodes, puis une saison, puis 2, puis 3), on pourrait croire que l'intrigue va être morcelée ou comporter des incohérences, mais pas du tout. Là encore, lorsqu'on voit les trois saisons à la suite, on a l'impression que le scénario était prêt dès le début (mis à part peut-être les trois premiers épisodes, qui tiennent davantage du sketch, sans vraiment proposer d'intrigue et de fil rouge). Chaque saison possède également sa thématique. En saison 1, on se demande si le visiteur peut réellement sauver le monde ou s'il est simplement fou. En saison 2, on découvre le concept du "dommage collatéral", qui nous fait réfléchir sur l'implication de ces changements dans le futur pour tout un tas de personnes qui n'ont rien demandé. La saison 3 montre quant à elle la futilité des missions du visiteur, face à la puissance et à l'argent d'une organisation parfaitement structurée, qui peut ainsi réaliser beaucoup plus de choses. Ce développement de l'intrigue permet aux principaux personnages d'évoluer, chacun ayant son propre caractère et son propre rôle à jouer dans tout ça.

 

http://images.allocine.fr/medias/nmedia/18/86/31/65/20120643.jpg

 

L'intégralité de la série est disponible gratuitement sur le site officiel : www.levisiteurdufutur.com. Les trois premières saisons existent également sous forme de DVD. Si vous aimez la série, je vous conseille d'acheter les DVD car d'une part, ça fait des sous pour faire d'autres saisons, et d'autre part ceux-ci sont bourrés de bonus, d'une durée totale beaucoup plus longue que les saisons elles-mêmes. Making-off, genèse de la série, vous saurez tout sur le Visiteur du futur. :)
À noter que la série s'est également étoffée d'une BD, qui raconte ce qui se passe entre la saison 1 et la saison 2, ainsi que d'un jeu de plateau. Ne connaissant ni l'un, ni l'autre, je ne peux vous en dire plus.

 

 

 

Saison 1
 
Raph se trouve tranquillement dans un parc avec ses potes, quand soudain, un étrange personnage surgit de nulle part pour l'empêcher de lancer sa canette dans la poubelle. Il lui explique qu'il vient du futur et que ce geste pourrait entraîner la fin du monde dans un futur très lointain. Par la suite, ce mystérieux visiteur empêche plusieurs fois Raph de faire telle ou telle chose, si bien que la brigade temporelle décide d'intervenir et commence à se demander pourquoi ce jeune homme intéresse tellement le visiteur. Serait-il plus important qu'il n'en a l'air ?

 

http://s1.dmcdn.net/ouPm/x240-hdP.jpgListe des épisodes de la saison 1 :

1x01 – La canette
1x02 – La pizza
1x03 – La copine
1x04 – Le casse-dalle
1x05 – Le policier
1x06 – Le policier Bis
1x07 – La réalité
1x08 – Le plan
1x09 – Les robots-tueurs
1x10 – La bière
1x11 – L'aïeul
1x12 – La vérité
1x13 – La dépression
1x14 – Le docteur
1x15 – L'individu perturbateur
1x16 – Le présent du visiteur du futur
1x17 – Le présent de la brigade temporelle
1x18 – L'échappée
1x19 – Le destin de Raph
1x20 – La traque
1x21 – Spoilers !
1x22 – The end of the world as we know it

 

Saison 2
 
Le visiteur, Raph, Tim et Léo enchaînent les missions pour empêcher les catastrophes. Bientôt rejoints par Judith et Mattéo, dont le futur a été modifié, ils se retrouvent confrontés à la fratrie Lombardi, qui craint d'être tout simplement effacée si le visiteur continue à agir.

 

Liste des épisodes de la saison 2 :

1x01 – Reboot partie 1
1x02 - Reboot partie 2
1x03 - Reboot partie 3
1x04 – Le dommage collatéral
1x05 – Le destin
1x06 – Le Maharaja
1x07 - Rétrospection
1x08 – Double jeu
1x09 – L'esprit d'équipe
1x10 – Les Lombardi
1x11 – La crise
1x12 – À la recherche du bon Raph
1x13 – Le vrai Docteur Castafolte partie 1
1x14 - Le vrai Docteur Castafolte partie 2
1x15 – Un véritable héros

 

Saison 3
 
Tandis que nos quatre personnages poursuivent leurs missions visant à empêcher la fin du monde, ils se retrouvent face à une mystérieuse organisation, qui veut les empêcher d'agir tout en faisant visiblement la même chose qu'eux.

 

http://www.otakia.com/wp-content/uploads/2013/09/vdf_saison_3_fx_le_visiteur_constance.jpgListe des épisodes de la saison 3 :

1x01 – Michel
1x02 – La banane qui parle
1x03 – Proposition décente
1x04 – L'alcool aidant
1x05 – Les infiltrés
1x06 – La vérité sur les missionnaires
1x07 – Nouvel ordre
1x08 - Judith
1x09 – L'appel du futur

1x10 – Un autre monde

 

 

Par Cathy.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:30

Et vous, quelle version de l’histoire préférez-vous ?

 

Titre original : Life of Pi

Un film de Ang Lee

Etats-Unis

2012

 

Avec :

Suraj Sharma : Pi Patel

Irrfan Khan : Pi Patel adulte

Adil Hussain : Santosh Patel

Rafe Spall : l’écrivain

 

 

http://fr.web.img1.acsta.net/medias/nmedia/18/93/60/26/20298702.jpg

 

Candide. Micromégas. Ou plus récemment L’Alchimiste. Les contes philosophiques ont toujours eu pour but de raconter une histoire fantaisiste et merveilleuse afin de faire passer des réflexions plus poussées que ne le laissait penser le premier abord. Permettez-moi de penser que L’Odyssée de Pi est une œuvre qui utilise le même procédé au cinéma.

            Le film, adapté d’un roman que je ne connaissais pas, raconte l’histoire de Piscine-Molitor Patel (un nom difficile à porter, d’où la volonté du héros de tout faire pour se faire appeler seulement « Pi »). Ce jeune indien plein d’humour porte un regard sage et sagace sur le monde, notamment sur la religion et la foi. Jusqu’au jour où à la suite d’un naufrage, il se retrouve coincé sur un radeau de sauvetage seul avec un terrible tigre au nom invraisemblable (mais expliqué pour lui-aussi !) : Richard Parker.

            « Ce serait pas un peu n’importe quoi comme scénario ? » En effet ! Le ton est très léger et il est évident qu’il ne s’agit pas de proposer une œuvre réaliste (d’où mon introduction sur le conte philosophique). Mais la légèreté du propos et le personnage principal très attachant accrochent les spectateurs amateurs de contes modernes et de fantaisie. Pour tout dire, cela m’a fait penser à l’univers de Jean-Pierre Jeunet, que j’adore, et ce n’est pas innocent puisque notre réalisateur français préféré a été pressenti pour adapter ce roman.

 

 

 

            C’est finalement Ang Lee qui a réalisé l’œuvre, alléché par le défi d’adapter l’inadaptable. Et il s’est fait plaisir, il faut le dire. Et, ce faisant, il nous fait plaisir. L’image est purement magnifique, dans un imaginaire merveilleux représenté de façon brillante et onirique. La bande-annonce m’avait alléché par son imagerie et son caractère contemplatif, et bien il faut savoir que la majeure partie du film en est tout à fait digne. J’ai raté le film au cinéma et ai donc raté la 3D mais je la soupçonne d’avoir rendu honneur aux images. En tout cas, même en 2D, j’en ai pris plein les yeux et n’ai cessé de m’extasier sur plusieurs scènes.

            L’Odyssée de Pi  est sorti à Noël et il a été catalogué « film de Noël » pour son côté merveilleux et pour la présence de nombreux animaux qui faisait passer le film pour un film « pour enfants ». Il faut avouer que tout amoureux de la nature et des animaux sera forcément impressionné par Richard Parker, magnifique félin pourtant redessiné en animation, ainsi que par toute la faune terrestre et marine très conséquente que Pi va rencontrer tout au long du film.

 

http://gowith-theblog.com/wp-content/uploads/2012/12/odp-PHOTO-2.jpg

 

            Si l’aspect « conte » a été expliqué, il me reste à parler de l’aspect philosophique de l’œuvre, qui lui donne tout son sel (marin ?) et qui en fait beaucoup plus qu’un film familial de Noël. Le début et ses intéressantes réflexions sur la religion et le rationalisme le laissent déjà entrevoir, mais c’est surtout la fin qui nous explique le sens de l’histoire merveilleuse de Pi, et personnellement elle m’a mis une vraie claque. Sans spoiler, le thème du film est l’acceptation du merveilleux et de la foi dans notre vie pour l’enjoliver, et c’est d’une façon très émouvante que tout cela est amené. Message de paix, de foi et de tolérance, le tout nous fait réfléchir sur le pouvoir des mythes, de la fabulation et des histoires, et nous amène à revoir le film d’une autre façon. Et à rêver de tigres féroces et de baleines gigantesques dans notre vie…

 

http://braindamaged.fr/wp-content/uploads/2012/12/l-odyssee-de-pi-photo-1.jpg

 

Par Robert Mudas.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 10:29

I missed something once before. I won't...I can't let that happen again

 

 

Une série créée par Howard Gordon et Alex Gansa

États-Unis

Première diffusion : 2011

 

Avec :

Claire Danes : Carrie Mathison

Damien Lewis : Nicholas Brody

Mandy Patkinson : Saul Berenson

Morena Baccarin : Jessica Brody

David Harewood : David Estes

Rupert Friend : Peter Quinn

Diego Klattenhoff : Mike Faber

 

Série en cours. Trois saisons diffusées.

 

 

 

Lors d'un raid en Irak, l'armée américaine découvre au fond d'une prison Nicholas Brody, un marine enlevé il y a huit ans et que tout le monde croyait mort. Celui-ci rentre aux États-Unis en véritable héros, mais Carrie Mathison, un agent de la CIA, le soupçonne d'avoir été retourné par Al Qaida et entreprend de le surveiller …

 

 

 

J'ai tardé à me mettre à cette série. Non pas par manque d'intérêt, mais parce que j'avais pas mal de séries en cours à ce moment là et que démarrer une nouvelle série ne me semblait pas indispensable, d'autant que le thème ne me faisait pas sauter au plafond d'impatience. Suite à l'engouement de certains amis, j'ai fini par sauter le pas. Grand bien m'en a pris car Homeland est une série très intelligente à l'intrigue rondement menée.

 

http://www.celebitchy.com/wp-content/uploads/2013/08/homeland1.jpg

 

On pourrait penser à la lecture du pitch que la série va être très manichéenne, avec les gentils américains d'un côté et les méchants islamistes de l'autre. Mais il n'en est rien et on se rend très vite compte que tout n'est pas si simple et qu'il y a finalement des gentils et des méchants des deux côtés, ou que cela dépend du point de vue dans lequel on se place. De la même manière, on pourrait également craindre en regardant les premiers épisodes que la série va vite tourner en rond mais là encore, les créateurs nous proposent une intrigue riche, où chaque situation ne reste jamais figée bien longtemps. Cela ne veut pas dire que ça devient vite fouillis, bien au contraire. Tout est parfaitement bien pensé et écrit, de sorte que lorsque les événements se produisent, on est surpris et on trouve ça logique en même temps, la plupart du temps (et d'autres fois on est uniquement surpris tellement on ne s'y attendait pas).

 

http://www.lacritiquerie.com/wp-content/uploads/2013/08/homeland-bande-annonce-trailer-saison-3.jpg

 

J'ai personnellement été bluffée par la prestation de Claire Danes, que je ne connaissais que de nom. J'ai rarement vu une actrice capable de faire passer autant d'émotions différentes sans surjouer, qui peut pleurer sur commande ou faire trembler les muscles de son visage en donnant l'impression que c'est incontrôlable. Je ne suis généralement pas à l'affût du jeu des acteurs, tant qu'ils font leur boulot, c'est tout ce que je demande, mais là, j'ai vraiment été frappée par sa performance. On y croit réellement. Damien Lewis et Mandy Patkinson sont très bons également, dans deux rôles très différents. À vrai dire, il n'y a qu'une actrice que je trouve vraiment mauvaise, et il est très rare que je pense ça (je crois même que c'est la première fois). Il s'agit de Morgan Saylor, qui joue le rôle de Dana Brody. Son rôle est assez important, car elle est la seule dans l'entourage de son père à se poser des questions sur le comportement de celui-ci. Mais rien n'y fait. Quel que soit le registre dans lequel elle joue, ça sonne faux et creux. Les scénaristes ont essayé de lui faire prendre plus d'importance en saison 3, en lui écrivant une intrigue parallèle à l'histoire principale, mais ça ne change rien de mon point de vue, il m'est impossible de m'intéresser au personnage.

 

 

 

Difficile pour moi d'en dire plus sur cette série sans dévoiler l'intrigue, mais n'hésitez pas si vous n'avez pas encore commencé la série. Les trois saisons déjà diffusées sont très riches et intéressantes. J'ai lu par-ci par là que certains avaient été déçus par la 2e saison. Ce n'est pas mon cas, je trouve que les trois saisons affichent une continuité. Une quatrième saison a déjà été signée, et sera diffusée à l'automne prochain. J'espère que les créateurs auront l'intelligence de ne pas trop étirer la série, car ce serait dommage de tout gâcher en voulant multiplier les saisons, juste parce que ça marche. En tous cas, si la fin de la série est à la hauteur de ce que l'on a vu pour l'instant, elle fera à coup sûr partie de mes séries de référence.

 

 

 

 

Par Cathy.

 

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 17:55

Petite déception pour le héros de notre enfance...

 

Un film de Shinji Aramaki

Japon

2013

 

Avec :

Shun Oguri

Haruma Miura

Yû Aoi

 

http://media.melty.fr/article-1913178-ajust_930-f1385042337/albator-semble-encore-plus-sombre-que-dans.jpg

 

Beaucoup sont ceux qui ont grandi avec ce générique en tête. Et oui ca date un peu…

J’ai eu la surprise d’apprendre cette année qu’une adaptation en images de synthèse allait sortir le jour de Noël, j’ai regardé la bande annonce, et là je me suis dit « ouah c’est beau ».  Je suis donc allé voir ce film dans sa version 2D (une version 3D est aussi disponible).

Autant dire que comme j’avais eu vent que le créateur du personnage Leiji avait eu son mot à dire, j’attendais beaucoup de ce film.

 

On s’installe, les lumières s’éteignent et commence le film.

Première impression : « ouah c’est beau,  c’est comme final fantasy » graphiquement parlant bien entendu.

La deuxième c’est, « euh, je n’ai pas souvenir qu’ils faisaient ça dans les dessins animés ! »

Et oui, déception, l’histoire ne colle pas du tout à l’animé… Mais après tout, soit, si la nouvelle histoire vaut le coup.

Donc pas de Noos, Sylphides, humanoïdes extraterrestres et autres histoires détournées des Nibelungen.

 

 

 

Il est difficile de parler de l’histoire sans spoiler la moitié du film, en voici donc mon très court résumé :

Nous suivons Yama, jeune recrue à bord de l’Arcadia, commandé par le capitaine corsaire Albator, ennemi de l’humanité, cherchant à anéantir l’univers et pourchassé par la coalition de Gaia, qui protège la terre.  En dévoiler plus serait pour moi diminuer l’effet de surprise de l’histoire, mais il faut retenir qu’Albator  est bel et bien mis en scène comme un méchant, en quête de rédemption.

 

L’histoire en elle-même a un bon fond mais est très mal mise en scène, avec un manque de cohérence entre les plans, une intrigue qui se renverse beaucoup trop rapidement, et une histoire un peu trop tirée par les cheveux.

Bref la mise en scène de cette histoire est le gros point faible de ce film.

 

http://angiesrainbow.com/geikokujin/wp-content/uploads/2013/10/yuki-kei-1.jpg

 

Pourtant il n’y a pas que des mauvais points, il est graphiquement très réussi. Outre l’aspect sombre des scènes, le capitaine est très bien modélisé et est fidèle à l’animé.  C’est d’ailleurs la seule chose qui y sera fidèle d’ailleurs. Les scènes de combat spatial sont très bien réalisées mais toujours mal mises en scène malheureusement. Et le vaisseau, l’Arcadia, est majestueux, peut-être même un peu trop lors des batailles. Voilà tout : sa spécialité, l’éperonnage, est usée… et abusée aussi d’ailleurs.

Cela reste un film qui se laisse pourtant regarder et le « jeu d’acteur » reste saisissant.

 

Le bilan : une histoire totalement différente, une mise en scène défaillante (c’est d’ailleurs le réalisateur de Starship Trooper Invasion qui était aux commandes, je comprends un peu mieux certaines choses maintenant), non pour moi ce n’est pas un bon long métrage.

Un peu plus de réalisme, une histoire un peu mieux présentée, peut être rajouter une petite demi- heure de film afin de donner un peu plus de cohérence à l’enchaînement des plans aurait pu donner à ce film un effet buzz qui n’aura pas lieu.

Cela reste un film de catégorie « DVD à regarder un soir où il y a rien à la télé où pour la curiosité ».

 

http://www.unificationfrance.com/IMG/jpg/521878_604454019599815_2099647434_n.jpg

 

Par Valentin.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 10:00

Des ponts, des îles et des îles ! (Période bleue ?)

 

            Grand amateur de Feld, comme vous l’avez compris dans la première moitié de cet article, j’ai profité d’une récente manifestation ludique de l’association Cocktail Ludik pour essayer deux de ses nouveaux jeux qui me faisaient de l’œil. Ma courte critique se base donc sur une partie de chaque, à quatre joueurs à chaque fois. Amerigo, par contre, est une de mes dernières acquisitions, et j’y ai déjà joué trois fois, dans chacune des configurations possibles (2, 3 et 4 joueurs).

 

Bruges

Illustré par Michael Menzel

Edité par Filosofia

2013

De 2 à 4 joueurs

 

http://img2.trictrac.net/img-524d3b09d9940.jpeg

 

 

            De prime abord, voilà un jeu étonnant de la part du maître de la gestion allemande : pas de plateaux individuels, pas d’énorme plateau collectif plein d’icones incompréhensibles, et des cartes. Qui dit « cartes » dit souvent « jeu léger » et c’est relativement étonnant. Mais dès l’explication des règles, on reconnaît certains des mécanismes de Feld : le choix de l’action judicieuse au bon moment (chaque carte vous permet les mêmes actions, mais elles vous seront plus ou moins utiles en fonction de leur couleur !), des événements négatifs à surveiller et prévenir, plusieurs moyens de gagner des points de victoire et des mécanismes d’actions supplémentaires allégés mais intéressants (par le pouvoir des habitants).

            Le mécanisme est tellement simple que je vais l’expliquer rapidement : à chaque début de tour, on pioche cinq cartes, qui peuvent être de cinq couleurs différentes. On jouera (il me semble) quatre de ces cartes, à tour de rôle, et chacune vous propose donc plusieurs actions possibles : bâtir un canal de la même couleur (apport possible de points de victoire, avec une certaine course pour finir notre chaîne de canaux), annuler un événement négatif de la même couleur sur le point d’arriver (selon un mécanisme de dés lancés en début de tour), récolter des pièces (en fonction du score de ce fameux lancer de dé), poser une maison en échange d’ouvriers, recruter des ouvriers ou encore poser un habitant dans une de ces maison.

 

http://cdn1.philibertnet.com/231843-thickbox/brugge.jpg

 

            Il faudra donc surveiller beaucoup de choses : la course aux canaux, la course à l’hôtel de ville (je n’en ai pas parlé, je sais…), les couleurs en jeu et les événements négatifs sur le point d’arriver. Feld introduit également un mécanisme génial de course puisque nous pouvons gagner beaucoup de points de victoire si l’on est majoritaire sur trois domaines différents, mais pas à la fin de la partie comme dans la plupart des jeux, mais à la fin de n’importe quel tour. Ainsi, on peut avoir le plus de canaux au premier tour mais plus au suivant tout en ayant gagné ces points. Très intéressante mécanique qui évite la gagne ultime du premier et crée un vrai challenge.

            L’intérêt du jeu va aussi être dans les combinaisons possibles grâce aux habitants. Certains vous donneront parfois des bonus en points ou en pièces quand vous choisissez d’effectuer une certaine action, d’autres vous permettront de faire ces mêmes actions facilement : ainsi nos cartes peuvent se correspondre et permettre des chaînages du plus bel effet !

            Enfin, puisqu’on reproche souvent à Feld la froideur de l’esthétique de ses jeux, il faut savoir que ce jeu bénéficie d’un beau travail d’illustration, notamment sur les cartes toutes différentes.

            Un jeu léger de tonton Feld, donc, mais pas un jeu dénué d’intérêt, au contraire. Ce n’est pas son meilleur, mais une bonne version de jeu de gestion-light, idéal je pense pour initier certains joueurs au jeu de gestion. Le reproche possible sera celui du hasard, car certaines cartes sont clairement très puissantes, et on peut trouver rageant de ne pas avoir la bonne couleur au bon moment juste à cause des cartes tirées au début du tour.

             

http://vidberg.blog.lemonde.fr/files/2013/12/plateau.jpg

 

 

Bora Bora

Illustré par Alexander Jung

Edité par Alea

2013

De 2 à 4 joueurs

2h

 

http://www.vindjeu.eu/prd/wp-content/uploads/2013/03/574-Bora-Bora-1.jpg

 

Essayé une fois. Pour ma part, j’ai adoré. Mais les trois autres joueurs de la table ont détesté et n’ont pas vraiment envie de le réessayer… Ceux qui n’aiment pas les jeux de gestion à l’allemande leur reprochent souvent d’avoir le fun d’un tableur excel, et il faut avouer que Bora Bora, malgré son thème attrayant d’île paradisiaque, est très représentatif de ce défaut. Enormément de paramètres, tellement que l’explication de la règle est pratiquement un calvaire, énormément de phases différentes, si bien que l’on se croirait à l’exemple d du petit 2 du grand III d’un cours de philosophie super chiant, et énormément de moyens des points de victoire, peut-être même trop cette fois-ci (c’est quoi ce délire avec les poissons ?).

            Aussi froide que soit sa mécanique, le jeu tourne et fonctionne cependant, et se montre retors et intéressant. Les objectifs sont de vrais challenges à réaliser, qui paraissent impossibles au premier abord, mais qui s’avèrent réalisables avec un peu d’approfondissement des divers moyens de contourner les difficultés (les dieux sont une vraie aide !).

 

http://www.cliquenabend.de/images/db/26681_360x240.jpg

 

            La mécanique originale est à nouveau celle des dés : on lance trois dés, que l’on place à tour de rôle sur des actions. Plus le dé est grand, plus on pourra utiliser fortement l’action. Cependant, un autre joueur pourra effectuer la même action en mettant un dé plus petit. Donc, si l’on utilise moins d’actions, les autres pourront en utiliser encore moins… L’idée est excellente, mais en pratique, cela marche moyennement. Un mauvais tirage plombe totalement le tour, ce qui est inadmissible pour les objectifs, et certaines actions n’apportent pas grand-chose à être améliorées par un 6 au dé (la construction par exemple)… Quant au plateau représentant l’archipel et aux déplacements sur celui-ci, je ne suis vraiment pas convaincu par cet aspect du jeu, si bien que le jeu m’irait tout autant avec seulement le côté droit du plateau.

            Je suis négatif car je préfère prévenir de possibles déceptions : c’est le jeu que je conseille le moins aux néophytes. Cependant, pour moi cette partie a été excellente et j’ai beaucoup apprécié y jouer. J’ai même furieusement envie de le réessayer maintenant que j’ai compris la mécanique.

 

http://u.jimdo.com/www31/o/s4f60786f2a43f9cf/img/i575aa85f2b9dafca/1360087675/std/bora-bora-von-ravensburger-alea-f%C3%BCr-2-4-personen-autor-stefan-feld.jpg

 

Amerigo

Illustré par Claus Stephan

Edité par Queen Games

2013

De 2 à 4 joueurs

1h30 - 2h

 

http://gusandcodotnet.files.wordpress.com/2013/10/pic1550482_md.jpg

 

            Le petit dernier de l’auteur (ou plutôt le très gros dernier !). Cette fois-ci, nous sommes dans la peau d’Amerigo Vespuci et nous découvrons un archipel que nous allons essayer de coloniser. Vous pensez sûrement qu’encore une fois le thème est anecdotique : et bien non ! Le plateau d’expansion et de navigation (différent à chaque partie) propose des territoires et une configuration des îles qui font tout le sel du jeu et tout son intérêt, et on n’est bien loin des îles assez inutiles de Bora Bora, par exemple.

A côté de cela, la mécanique originale ajoutée par Feld cette fois-ci est celle de… la tour à cubes ! Objet original et mécanique osée, le tout donne au jeu un aspect d’anticipation très intéressant puisqu’il faudra prévoir quels sont les cubes coincés dans la tour et donc susceptibles de tomber à nouveau. En réalité, à chaque tour on a le choix entre sept actions différentes possibles, mais chacune n’est possible que si sa couleur de cubes tombe de la tour, et est plus ou moins utilisable en fonction du nombre de cubes tombés. Il faudra donc anticiper, prévoir, et parfois même tenter le diable ou être prudent.

Les actions sont plus ou moins indispensables, avouons-le. Le nerf de la guerre, c’est le bleu, qui permet de naviguer et de découvrir des îles (contre points de victoire, bien sûr !), le rouge qui permet de collecter des tuiles que l’on pourra placer avec le vert, contre points de victoire encore. De plus, il y a un grand intérêt à finir de coloniser une île puisque on va toucher un nombre de points qui peut être très conséquent pour peu qu’elle soit finie tôt dans la partie. Bonne idée là-dessus : quand la colonisation d’une île est finie, tous les joueurs qui sont arrivés jusqu’à elle gagnent aussi des points de victoire : cette règle est une idée géniale, qui permet de jouer un peu en coopération parfois, ce qui est extrêmement rare dans un jeu de gestion.

 

A côté de cela, avec la piste de progression et la piste d’action spéciale, Feld retombe encore un peu dans le syndrome du tableur excel. A la lecture de la règle, les noms se confondent, trop froids pour représenter quelque chose dans le thème, et rendent la compréhension difficile. Alors que dès la première partie, le tout est fluide et même intuitif, mais sans aucune relation au thème.

Petite surprise aussi : la présence de ressources à collecter. Pour le coup, il y a ici beaucoup de points de victoire à gagner mais la formule « ressources multipliées par production » rend le tout froid, compliqué et un peu ennuyeux à calculer.

Enfin, la présence des pirates nous rappelle les demandes du peuple à Trajan, et est susceptible de nous faire perdre des points de victoire de plus en plus conséquents : il faudra calculer soigneusement quand il est rentable de se défendre contre eux et quand d’autres actions seraient préférables.

En somme, un très bon jeu, mais pas le meilleur de Feld. J’ai tendance à trouver qu’il y a un tour en trop à 4 joueurs, car une fois l’archipel entièrement découvert, il n’y a plus grand-chose à faire. Cependant, les mécanismes sont sympathiques, et la tour à dés et le plateau aléatoire donnent envie d’y jouer et d’y rejouer !

 


http://videos.videopress.com/avLIgAnF/shogun_std.original.jpg

 

Par Robert Mudas.

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 10:20

Pulsions meurtrières

 

 

Scénario et dessin de Stan Silas

Éditions Makaka

Série en cours. 5 tomes parus (plus un spin-off)

 

 

Norman est un petit garçon de huit ans pas comme les autres. En effet, alors que les autres enfants jouent aux billes ou à la poupée, lui son passe-temps, c'est de tuer des gens. Et ce n'est pas sa mère, qui dort depuis six mois, ou son oncle zombie qui vont l'en empêcher …

                                       
Vous l'aurez sans doute déjà deviné, La vie de Norman n'est PAS destinée aux enfants. En effet, malgré des traits ronds et une ambiance colorée, c'est une série plutôt violente et bourrée d'humour noir.

Nous allons donc suivre ce cher Norman  dans ces envies de massacre. La série débute avec le petit Jérémy, nouveau au village, qui doit vendre des tickets de tombola pour l'école. Ça ne le passionne pas vraiment mais heureusement, l'un de ces camarades lui a indiqué une maison reculée dont les habitants achètent tous les tickets qu'on veut. Quelle chance ! Seulement voilà, le camarade en question n'est autre que Norman, qui attire le pauvre Jérémy dans un piège pour pouvoir le trucider sans être dérangé. Au bout de quelques pages, le ton est donné : il s'agit d'une série humoristique, qui ne se prend absolument pas au sérieux.

 

L'intérêt de la série réside également dans ses personnages hauts en couleur. Outre Norman, qui est déjà un phénomène à lui tout seul, citons l'institutrice Madame Plébaire, véritable alcoolique qui n'hésite pas à frapper ses élèves et à les punir en leur faisant faire le tour de l'école en slip. Les élèves de la classe de Norman sont également très intéressants, chacun possédant son caractère propre.

http://1.bp.blogspot.com/-JiJCyqQOTzA/UH7t99ITh_I/AAAAAAAACfo/ObHBZrjQrZ8/s1600/norman201.jpg

La vie de Norman est donc une série drôle, gore et aux chouettes dessins, qui permet de passer un bon moment en se marrant dans son coin. À noter qu'il existe un spin-off, sobrement intitulé Sylvaine, qui raconte les grandes vacances de cette dernière (Sylvaine est l'une des élèves de la classe de Norman). Personnellement, je n'ai pas apprécié cet album, très différent de la série principale au niveau du ton et un peu étrange au niveau scénaristique.

 

Tome 1 : La vie de Norman

Jérémy, le petit nouveau de la classe, a disparu. Alors que l'institutrice pense qu'il s'est tiré avec l'argent des billets de tombola, le club Garance, composé de Garance, d'Olga et d'Albine, enquête pour découvrir ce qu'il lui ait arrivé.


Tome 2 : Virée scolaire

http://img.bd-sanctuary.com/bds/big/la-vie-de-norman-bd-volume-2-simple-26524.jpg

Pour le voyage scolaire, Madame Plébaire décide d'emmener ses élèves à la fête de la bûche, dans un village voisin. Après un voyage mouvementé, ils arrivent enfin sur place, mais le village semble complètement désert…


 Tome 3 : La vengeance de Garance

http://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_162296.jpg

Garance, désormais logée à l'orphelinat, décide de tout faire pour faire tomber Norman. Mais est-elle toujours la même depuis son retour ?


 Tome 4 : Histoires d'effrayance

http://pegasemecanique.files.wordpress.com/2012/10/la-vie-de-norman.jpg

Un tome un peu à part, puisque nous faisons un saut dans le temps pour en savoir un peu plus sur la famille de Norman et sur les raisons qui expliquent, en partie, ce qu'il est devenu.


 Tome 5 : La malédiction

http://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_199684.jpg

 

Damien est nouveau à l'école. Norman ayant trucidé ses parents, il décide de se venger en enrôlant les autres élèves de la classe.

 

Par Cathy.

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