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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 12:10

Dans un trou vivait un Hobbit.

 

Un film de Peter Jackson

Etats Unis
2012

Avec :
Martin Freeman : Bilbo

Ian McKellen: Gandalf
Richard Armitage : Thorin

Ken Stott : Balin

Graham McTavish : Dwalin
John Callen : Oin

Peter Hambleton : Gloin

William Kircher : Bifur
James Nesbitt : Bofur

Stephen hunter : Bombur

Dean O'Gorman : Fili

Aidan Turner : Kili

Adam Brown : Ori
Jed Brophy : Nori
Mark Hadlow : Dori

 

http://img1.lesnumeriques.com/news/27/27364/le-hobbit-un-voyage-inattendu-affiche.jpg

 

Bilbo, jeune rentier bien sous tout rapport, appréciant la bonne chère, la bonne compagnie et la simplicité de la vie dans la Comté, voit son destin basculer le jour où Gandalf, magicien de son état, le propose comme cambrioleur à la troupe de nains menée par Thorin Ecudechêne afin de reconquérir la cité perdue d'Erebor, prise par Smaug, dragon de son état, amateur d'or, il y a de ça plusieurs années. 

 

 

 

Le film est bien sûr adapté du roman éponyme de J.R.R. Tolkien publié en 1937, après avoir été un conte pour ses enfants durant le tea time. 

Cette adaptation commence par un prologue exposant le contexte de la prise d'Erebor et de la fuite des nains. Premiers points positifs : Smaug n'est pas montré, constituant une menace inéluctable et imparable. Ensuite l'inimitié envers nains et elfes est exposée de manière simple et concrète. Pour finir, ce prologue nous renvoie au Seigneur des Anneaux, dont il est le préquel mais tourné après, avec une discussion entre Bilbo et Frodo pendant les derniers préparatifs de la fête d'anniversaire de Bilbo débutant le Seigneur des Anneaux. Ce qui nous amène au premier point négatif : Le décalage de ton entre les deux œuvres est frappant et marquant. Le Seigneur est une œuvre sombre, grave et adulte alors que Bilbo est plus enfantine à son commencement et emprunte une certaine gravité au fur et à mesure des événements. 

Pour preuve, la première rencontre avec Gandalf et Thorin à Cul de Sac correspond au ton léger (avec de légères adaptations) avec le roman tout comme la rencontre avec Bert, Bill et Tom, les 3 trolls, vus ensuite dans le SdA. Le changement de ton s'opère vraiment avec la bataille d'Azanulbizar, où Thorin gagne son surnom Ecudechène, évoqué seulement dans le SdA, où l'on retrouve le côté sombre, guerrier de la première trilogie. 

 

http://lestoilesheroiques.fr/wp-content/uploads/2012/09/hobbit-voyage-inattendu-application-apple-7.jpg

 

Toujours pour évoquer ce problème de ton : les chansons. Celle des Misty Mountains est une totale réussite. Blunt the knives dans Cul de Sac est entraînante et drôle. Malheureusement, celle du roi Goblin dans Goblinville est trop burlesque alors que la Compagnie est à deux doigts de se faire tuer par cet ennemi ancestral qu'est le gobelin.

 

 

 

http://static.lexpress.fr/medias_2151/w_605,h_400,c_fill,g_north/le-hobbit-un-voyage-inattendu-13_1101522.jpg

 

Dernier point : Radagast le Brun. magicien, membre des Istari comme le sont Gandalf et Sarouman est décrit comme excentrique. Il l'est pour le moins. Mage plus proche de la faune et de la flore que des humains, la fiente sur son visage et les lapins de Rhosgobel, tirant son traineau, rendent son personnage plus comique que véritablement impressionnant.

 

http://www.nowhereelse.fr/wp-content/uploads/2012/10/Poster-Hobbit-Voyage-Inattendu.jpeg

 

Bon point de l'adaptation par Boyens, Jackson et Walsh : la personnalisation des 13 nains. Dans le roman, mis à part Bombur, qui est obèse, et Thorin, meneur de cette compagnie, tous les nains se ressemblent à de rares exceptions près, ils se différencient par la couleur de leur capuche...

Même si on ne se souvient pas du nom de tous les nains, on peut au moins les reconnaître quand on les voit à l'écran.  Même si certains ont seulement quelques lignes de texte durant tout le film.

 

http://www.filmosaure.com/wp-content/uploads/2012/12/le-hobbit-gandalf-galadriel.jpg

 

L'autre point à noter est l'apparition du Conseil Blanc, seulement cité dans les Appendices du Seigneur des Anneaux, explicitant les disparitions répétées de Gandlaf au cours de son périple avec la Compagnie, permettant de faire le lien avec les aventures de la Compagnie de l'Anneau se déroulant 70 ans plus tard en retrouvant les grands figures telles que Galadriel, Elrond et Sarouman.

 

L'humour quant à lui est toujours présent et montre bien le décalage entre Bilbo, sédentaire et solitaire, et les nains, aventuriers et en groupe. (avec comme bémol, la scène additionnelle de la version longue des nains dans la fontaine à Rivendell, selon moi totalement ratée.)

 

http://img.xooimage.com/files97/f/e/c/g-ants-de-pierre-4280ccc.jpg

 

Autre scène impressionnante : le combat des géants de pierre des Monts Brumeux. Fidèle au roman et retranscrite de manière époustouflante comme Goblinville, ces deux passages montrent la volonté et la capacité des auteurs à adapter en version longue l'œuvre de Tolkien. Pour preuve, la scène de fuite de Goblinville tient en une page et les géants en un paragraphe. 

 

La rencontre entre Bilbo et Gollum, étant la scène marquante de ce premier volet, a tenu toutes ses promesses. La situation est compliquée pour Bilbo, abandonné dans un lieu hostile avec une créature effrayante. La tension est palpable, les enjeux forts et l'issue incertaine. Freeman et Serkis ont tourné cette scène en premier et ont donné le meilleur d'eux même pour une scène grandiose !

 

 

 

Dernière séquence qui conclut cette première partie des aventures du Hobbit : l'attaque des wargs après la fuite de Goblinville menée par l'Orque Azog. Reprenant les événements relatés dans le roman, cette scène est pour moi symbolique du ton du film. A la fois étirée pour la rendre spectaculaire, guerrière avec l'attaque de Bilbo, sombre par le défi entre Thorin et Azog et aussi légère dans le sens où je n'ai jamais eu peur pour cette Compagnie (de même pour les Trolls, Goblinville....) et que l'apparition des Aigles est tout sauf providentielle, Gandalf les appelant.

Reste le dernier plan, magnifique, nos 15 héros sur le Carrock, où l'on découvre au loin Erebor, montagne à la fois si loin et si proche. Et pleine de promesses à venir !

 

http://www.thelandofshadow.com/wp-content/uploads/2013/03/erebor_thumb11.png

Pour conclure, Le Hobbit : un voyage inattendu est un bon film, mêlant aventure, action, humour, gravité et divertissement mais souffrant aussi de longueurs (comment remplir 2h45 par film alors que la matériau de base est trois fois moins important que le Seigneur des Anneaux...) et d'une incohérence de ton entre l'œuvre originale et l'adaptation d'un monde déjà porté à l'écran.

 


Pour en finir avec cet article, abordons la version longue. Je possède la version DVD collector, avec les deux premiers disques contenant le film, puis mes trois autres avec les bonus. Et comme pour la version collector du Seigneur des Anneaux, celle-ci foisonne de bonus reprenant la génèse de ce projet qui a failli être maudit, puis revient sur tout le travail des acteurs, des gens du concept art, du maquillage, des armes et armures en passant par tous les décors et bien sûr des effets spéciaux.
Des bonus que l'on aimerait voir bien plus souvent !

 

Par Oxo.

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 12:10

Du pain, des jeux et des moutons.

 

            J’avais envie de parler d’un jeu d’un de mes deux auteurs favoris de jeux de société, Stefan Feld. Et en fait, je n’ai pas su lequel choisir. Alors je vais vous parler de TOUS ses jeux que j’ai essayés ! L’article sera de ce fait un peu long donc divisé en deux parties.

            Pour ceux qui ne connaissent pas Feld, il s’agit d’un auteur de jeu allemand extrêmement prolifique et aux jeux très ancrés dans la gestion-qui-fait-mal-à-la-tête-mais-qui-rend-fier-de-ton-score-à-la-fin-de-la-partie. Bref, amateurs exclusifs de figurines et de lancers de dés qui dézinguent des zombies ou des monstres, passez votre chemin, même si Feld a la particularité d’instaurer dans chacun de ses jeux un mécanisme original qui va parfois introduire ce que l’on pourrait appeler de la gestion du hasard dans la stratégie.

            Pour commencer, je vais vous parler de ses deux jeux que je maîtrise le plus, après une dizaine de parties pour le premier et une vingtaine pour le deuxième.

 

 

 


Les Châteaux de Bourgogne

Illustré parJulien Delval.

Edité par Ravensburger et Alea.

2011

De 2 à 4 joueurs

1h30 - 2h

 

http://i2.cdscdn.com/pdt2/1/4/3/1/700x700/ale4005556269143/rw/les-chateaux-de-bourgogne.jpg


            Les châteaux de Bourgogne est, je crois, le premier vrai jeu de gestion à l’allemande auquel j’ai joué, et comme pour beaucoup de joueurs ça a été ma première rencontre avec l’auteur Stefan Feld. J’étais un peu dubitatif au début à cause de la froideur du matériel et de l’aspect graphique : des petites tuiles partout, des plateaux très abstraits et assez peu l’impression de bâtir quelque chose. Mais dès ma première partie, j’ai été subjugué par sa mécanique plus qu’efficace. L’auteur a eu la bonne idée (et ce sera quelque peu sa marque de fabrique) de demander au joueur de faire de la gestion tout en s’adaptant au hasard. Ici, chaque joueur lance deux dés, et pourra transformer chacun de ces dés en une action (parmi quatre possibles). Seulement, la tuile que nous pourrons nous procurer ou placer (ou la marchandise que nous pourrons vendre) dépendra du résultat du dé, aménageable grâce aux ouvriers… qu’on pourra se procurer pour une action, c’est-à-dire globalement en sacrifiant un dé.

            Cette explication doit paraître incompréhensible pour beaucoup, et c’est normal, mais elle peut permettre de donner une idée de la richesse du jeu et de la profondeur des choix qu’il nous offre. Il y a plusieurs façons de gagner des points de victoire, et toutes sont payantes : développer très vite notre territoire en fermant des « enclos », élever des animaux, gagner des points sur les bâtiments construits, ou encore vendre des marchandises. Tout est intéressant et tout est payant, et il faudra parfois surveiller les autres et joueur un peu contre l’adversaire en prenant quelque chose de peu rentable pour nous mais trop rentable pour l’autre. Feld introduit tout un tas de mécanismes très intelligents : les bateaux, ou la lutte incessante pour être premier joueur, ou encore les « actions gratuites » qui sont un moyen non-négligeable de contourner la limite des deux actions par tour.

 

http://www.oya.fr/dotclear/images/Burgund-plateau.jpg


            Pour tous ceux qui ont envie de développer leur terrain viticole en Bourgogne… passez votre chemin ! Le titre témoigne d’une méconnaissance drôle de la France car en réalité c’est un château de la Loire que nous construisons (et encore). Mais le titre allemand – Die Burgen von Burgund – proposait un jeu de mots, et voilà le thème trouvé. C’est dire s’il est anecdotique dans les jeux à l’allemande ! Mais le jeu propose une mécanique plus qu’efficace et un aspect stratégique à proprement parler excellent, et je ne saurais trop le conseiller à ceux que son aspect ne rebute pas, et à ceux qui n’ont pas peur de réfléchir pendant longtemps car la durée d’une partie est, il faut l’avouer, un peu longue, surtout à quatre joueurs.

 

http://club.quomodo.com/jeux-te-dis/uploads/images/26/120331_120821.jpg

 


Trajan

Illustré par Jo Hartwig

Edité par Gigamic

2012

De 2 à 4 joueurs

1h30

 

http://gusandcodotnet.files.wordpress.com/2011/07/pic1054375_md.jpg


            Trajan est le deuxième jeu de Feld que j’ai essayé, et pour moi c’est son meilleur. Il y est question d’Empire Romain,  et d’attentes du peuple, et c’est peut-être un des jeux les moins froids de l’auteur. Superbement édité (en français par les éditions Gigamic, qui proposent là leur deuxième jeu de gestion après Descendance, quels bons choix !).

            Comme dans les Châteaux, et comme dans tous ses jeux, nous avons le choix entre six actions possibles : le forum, la construction, les campagnes militaires, le commerce, l’arc de Trajan ou le Sénat. Mais pas vraiment le choix, en fait, puisque tout va dépendre des actions que l’on pourra faire en fonction d’une mécanique… (suspense, c’est la particularité du jeu !) d’awalé sur notre plateau joueur ! Ce choix est excellent car il propose des tactiques et des stratégies très intéressantes, d’autant plus que le nombre de pions que l’on égrainera pour arriver à notre case d’action d’arrivée fera avancer le marqueur de temps, qui déterminera la fin des manches et de la partie ! Quand on sait qu’à chaque fin de manche, il faut disposer de certains jetons de demandes du peuple (du pain, des jeux et la religion) sous peine de perdre des points, il va falloir bien penser notre optimisation des actions, et ne pas être bloqué dans l’impossibilité de faire une action à cause de mauvais déplacements sur notre awalé. De plus, avec les projets « Trajan », la couleur des pions disposés dans la case d’arrivée peut permettre de gagner des bonus non-négligeables, et il va falloir sérieusement se creuser la tête pour faire arriver les bons jetons au bon endroit. Bref, un gros challenge intellectuel sans pour autant paraître trop froid et complexe.

 

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSOIDdoyQ3D43d2Mxvn50IxPJxJbhN9r7WObZXjErgnFeh4O1l-PimH3z-80g


            Comme dans les Châteaux, certaines actions permettent des actions gratuites, et ce mécanisme permet clairement de rendre nos actions plus utiles, certaines étant totalement faibles (exemple : piocher, en commerce). Les pions « actions supplémentaire », les actions gratuites de première construction ou  encore les bonus des tuiles Trajan (les « +2 » ou les envois de soldats ou d’ouvriers) seront des éléments qui feront la différence et empêcheront nos coups d’être trop pauvres et trop peu rentables. Par contre, on oublie cette fois-ci la mécanique de premier joueur surpuissant, et ça fait du bien tant le jeu est fluide et s’écoule de façon totalement claire et linéaire.

            Toutes les actions sont susceptibles de rapporter des points de victoire, et il faudra essayer de jouer sur tous les terrains et ne rien négliger pour être sûr de ne pas se faire dépasser au décompte final. A force de jouer, je m’aperçois que certaines actions sont bien plus payantes que d’autres : à mon humble avis, la construction, ses bonus et ses points de victoire en cas de lots sont clairement ce qui peut faire gagner ; a contrario la vente de marchandises rapporte beaucoup de points à un moment mais cela prend beaucoup de temps et n’est au final que peu rentable. J’aime bien par contre le Sénat qui paraît un peu faible jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il permet de récupérer les tuiles Sénat qui peuvent rapporter beaucoup de points en fin de partie. Le jeu fait donc clairement dans l’opportunisme et il faudra prendre de bonnes décisions tout en ne se fermant aucune porte à cause d’une mauvaise utilisation de l’awalé.

            Bref : mon jeu préféré de Stefan Feld, et il a déçu peu de joueurs jusqu’ici. Si on peut le trouver très complexe et dense au début, dès la deuxième partie tout devient clair et facile à discerner. Et puis, essayez Bora Bora pour comparer et vous verrez ce que j’appelle « fluidité » dans Trajan. Mais ça, ce sera pour le prochain article !

 

http://bdml.free.fr/trajan_plateau1.jpg

 

Par Robert Mudas.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 11:20

Les idées cadeaux des chroniqueurs !

 

Un article très spécial aujourd'hui puisque, pour fêter Noël, nous avons décidé de penser à tous ceux qui n'ont pas encore acheté leurs cadeaux : voici pour eux (et pour tous ceux que cela pourrait intéresser !) la liste de Noël ultime de Ludiculture. Chaque chroniqueur a dû faire un seul choix dans chacune des catégories du blog et expliquer ce choix en quelques lignes. Certains en ont profité pour faire la liste de tout ce qu'ils conseillaient, d'autres ont fait leur liste ultime du meilleur de chaque catégorie, les derniers ont proposé des idées cadeaux pour ce Noël-ci. Mais tous vous donnent là leurs goûts et opinions, grimés d'une barbe blanche et chapeautés d'un bonnet rouge ! Ho ho ho !

 

http://www.masculin.com/images/article/1165-idees-cadeaux-noel-2009/idees-cadeaux-noel-2009-ba.jpg

 

 

La liste de Cathy

Littérature

http://www.babelio.com/couv/14213_833516.jpeg  Ça, de Stephen King. Cet auteur a été l'un des premiers de littérature adulte auquel je me suis intéressée. À l'époque, je lisais tous ses romans (j'ai un peu lâché depuis) et celui-ci restera pour moi le meilleur d'entre eux, et l'un des rares romans que j'ai lu plusieurs fois. Histoire en trois tomes, il y est question d'un groupe d'amis un peu ratés qui va devoir affronter Ça, l'horreur ultime, capable de prendre n'importe quelle forme et d'incarner leurs pires cauchemars.

 

Bande dessinée

http://ic.pics.livejournal.com/ys_melmoth/12964445/578586/original.jpgSans hésitation De cape et de crocs. Il est rare qu'une BD marque à la fois par son dessin et son scénario. C'est le cas de cette série, associant les deux génies de la BD Jean-Luc Masbou (dessin et couleurs) et Alain Ayroles (scénario). Un dessin magnifique servi par un scénario sans faille, que vous pouvez retrouver dans cet article.

 

Cinéma

http://ekladata.com/_ZriDUhs39ziTKlpDHRMK-tjPbw.jpgJe pourrais bien sûr citer Star Wars, mais tout le monde connaît alors mon choix se portera sur Une nuit en enfer, de Roberto Rodriguez. Ce film commence par un road movie, qui raconte la course poursuite entre deux fuyards et les rangers de l'État du Texas. La 2e moitié du film vire quant à elle à l'horreur, puisque le bar dans lequel ont choisi de se cacher nos deux personnages pour la nuit est en réalité tenu par une bande de vampires. Le tout est ponctué d'humour et servi par des acteurs talentueux (George Clooney, Harvey Keitel et Juliette Lewis, pour ne citer qu'eux).

 

Série télé

http://p6.storage.canalblog.com/64/65/1181068/91702484_o.jpgBuffy contre les vampires a marqué toute une génération. Alors que certains ont aujourd'hui un peu honte d'avouer avoir regardé cette série, ce n'est pas du tout mon cas. Joss Whedon, le créateur de la série, a su nous montrer tout au long des 7 saisons qu'il maîtrisait parfaitement son sujet, n'hésitant pas, même, à proposer des épisodes très originaux et un peu casse-gueules (notamment Que le spectacle commence, une comédie musicale, Un silence de mort, caractérisé par une absence quasi totale de dialogues et Orphelines, où les musiques sont totalement absentes).

 

Musique

http://zachshaw.files.wordpress.com/2010/03/elect_the_dead_symphony.jpgJ'écoute énormément de musique, et ce que j'apprécie par dessus tout, ce sont les Live, car je trouve qu'ils apportent une fraîcheur et une spontanéité que masquent parfois les arrangements des versions studio. Je choisis donc l'album Elect The Dead Symphony, de l'excellent Serj Tankian. La voix puissante du chanteur est ici alliée à la somptuosité d'un orchestre symphonique, pour mon plus grand bonheur.

 

Jeu vidéo

Final Fantasy VIII. Je n'ai joué qu'à trois épiosdes de la série (les 7, 8, 9) et celui-ci reste de loin mon préféré. J'ai particulièrement aimé le design des personnages, aux proportions normales, contrairement aux deux autres, ainsi que l'histoire, avec ce personnage principal vers lequel tout le monde se tourne alors qu'il n'a absolument pas envie de devenir un héros. Je me souviens qu'il avait été pas mal décrié à l'époque, mais je l'ai pour ma part fini plusieurs fois, y compris toutes les quêtes annexes et la collection entière de cartes Triple Triad.

 

Jeu de société

Le jeu de cartes Magic, The Gathering, a certainement marqué la fin de mon adolescence. J'ai commencé à y jouer à la toute fin de la 3e édition (je viens de voir sur Google que la 15e édition sortirait l'année prochaine O_o). À l'époque, nous étions tout un groupe d'amis à y jouer, et nous privilégiions les parties longues, ce qui signifie que le but n'était pas d'attaquer tout de suite, mais plutôt de construire son jeu. Les parties duraient ainsi plusieurs heures et nous permettaient de jouer avec des cartes auxquelles les joueurs classiques de tournois ne jetaient pas le moindre regard (Aaaaah, le sorcier Sybarite ^^).

 

 

La liste de Darkim

Jeux vidéo
Avec toute l'effervescence de cette fin d'année au niveau vidéoludique, PS4, XBOX one, on ne sait plus trop où donner de la tête. 
Pour ma part  je pense que la PS3, par exemple, a encore quelques beaux jours devant elle avec dernièrement la sortie de Gran tourismo 6, GTA5, pour ceux qui n'ont pas encore pu se le procurer, et surtout celui qu'il faut avoir si ce n'est pas déja fait, Last of Us. Notons également sur Wii U la sortie du très attendu Mario 3D world.
Sur Nintendo 3DS (et 2DS) l'excellent Zelda, a link Beetwin Worlds.

Bref, si vous ne voulez pas vous ruiner sur les consoles dernière génération, pour lesquelles il faudra de toutes manières attendre quelques mois pour avoir des versions stables, les anciennes consoles ont encore de jolis catalogues de jeux à vous offrir.

 

Cinéma

Côté cinéma d'animation, il y a quelques petits films qui méritent votre attention, notamment  L'apprentie du Pére noél et le Flocon magique, d'une part parce que c'est une production française et que ça devient suffisament rare pour saluer le projet, et d'autre part parce que c'est un joli petit anim de qualité, qui ravira petits et grands.


http://www.focusonanimation.com/wp-content/uploads/2013/06/frozen-la-reine-des-neiges-affiche2.jpgJ'attends également fébrilement comme chaque année le film disney. Cette année, on va dire qu'ils ont tapé dans le "de saison" avec La reine des neiges. Je ne conseillerais pas forcément, vu que je ne l'ai pas encore vu, mais les images que j'ai réussi à dénicher promettent un film magnifique visuellement, à défaut de faire dans l'originalité au niveau du scénario, d'après mes sources. 

 

http://www.manga-news.com/public/images/dvd_volumes/akira-collector-25e-edition2.jpgAh oui, si vous avez pu assister à la projection d'Akira qui a eu lieu le 19 décembre au grand Rex à l'occasion des 25 ans de ce chef d'œuvre de l'animation nipponne : cordialement, je vous hais ! ;)
Mais heureusement, un joli coffret Collector 25th anniversary vient de sortir pour fêter ça, au prix ridicule de 43 € (sans les fraix de port ). Enjoy ^^  

 

 

La liste de Maël

Cinéma

http://fr.web.img6.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/65/04/41/18823891.jpgDifficile pour moi de ne citer qu'un seul film ... j'aurais sans doute plus de facilité dans les autres catégories, mais comme il faut jouer malgré tout le jeu, je pense que je vais écarter le cercle des poètes disparus, Scott Pilgrim, Zombieland ou Terminator 2 (pour ne citer que les films qui, d'une manière générale, m'ont marqué lors de leur sortie en salle) et garder LE film culte : Vol au dessus d'un nid de coucou. Un Jack Nicholson de haut vol, des seconds rôles brillants (Danny de Vito, Christopher Loydd, Will Sampson), une histoire belle, terriblement humaine, et une fin ... mon dieu quelle fin ... c'est un véritable bijou, à voir en noir et blanc. Pas évident à trouver, mais il est encore trouvable en DVD et fera un bon cadeau pour les jeunes qui ne se doutent pas qu'il existe autre chose que Twilight et Hunger Games. :D

 

Littérature

http://quarterlyconversation.com/images/stephen-king.jpgTrichons un peu. Si je ne dois garder qu'un livre, ce sera sans hésiter Marche ou crève de Stephen King (ou Richard Bachman, son pseudo pour ses premiers livres, j'ai un doute). Ce livre raconte l'histoire d'un groupe de jeunes américains qui participent à la Marche, une épreuve qui nécessite de marcher le plus longtemps, sans être éliminé. Toute l'horreur de ce livre repose sur le mode d'élimination : un candidat qui descendrait en dessous d'une vitesse minimale 3 fois ... est abattu. Radical, sombre, fort, le meilleur king.  Je l'ai lu jeune, et je pense qu'il est accessible à des adolescents. Et cela se trouve partout.

Et si je ne devais garder qu'une série, ce serait le cycle Fondation d'Isaac Asimov, pour moi le meilleur écrivain de SF, celui qui a posé une grande partie des bases de la robotique. C'est génial, extrêmement développé, cohérent, et Asimov embarque le lecteur dans son univers avec une maestria rarement égalée. Vous pouvez trouver cela en coffret, dans toutes les librairies. Des heures de lecture en perspective pour celui que recevra ce cadeau.

Et je me rends compte que j'ai oublié aussi La nuit des enfants rois. Mince. :D

 

Musique

Ce n'est pas l'album que j'écoute le plus, mais sans doute celui qui m'a le plus marqué par sa richesse, sa profondeur et sa noirceur. Il s'agit de l'album éponyme de Dolly. Il n'y a rien a jeter dans cette tracklist. Si l'on retient souvent Quand l'herbe nous dévore ou Je ne veux pas rester sage, tout est génial. C'est difficile à exprimer, mais vraiment cet album torturé et grave a été un choc pour moi. Je n'ai jamais trouvé mieux. Pas la tendance du moment, mais justement, c'est bien aussi d'offrir des objets moins "mode", mais des valeurs sûres.

 

Bande dessinée

http://www.coinbd.com/series-bd/la-quete-de-l-oiseau-du-temps/le-temple-de-l-oubli/images/planche/oiseautemps_t2.jpgRobert Mudas m'ayant piqué mon premier choix (mais je salue le geste), je vais choisir un grand "classique" ; c'est à dire la Quête de l'oiseau du temps de Loisel. Il s'agit d'une des premières grands séries d'héroic-fantasy, bien avant Lanfeust et consort. On y suit les aventures du chevalier Bragon et de Pelisse, à la recherche de l'oiseau du temps, afin d'empécher Ramor, le dieu maudit de se libérer. Le dessin, enfin surtout les couleurs, sont un peu datées sur les premiers tomes, mais en vous accrochant, vous aurez sans doute beaucoup de plaisir à lire ce monument de la BD Franco-Belge. Enfin pour ce qui concerne le premier cycle. La suite est sans aucun doute moins marquante. Vous pourrez retrouver les 4 premiers tomes, donc ce cycle, en intégral, chez votre libraire préféré.

 

Jeu de société

Ici aucune hésitation, mon jeu de société ultime est Blood Bowl, le jeu de Games Workshop. Créé en 1987, prévu pour 2 joueurs, ce jeu est en quelque sorte la rencontre de l'univers de Tolkien avec le football américain. On y croise des elfes, des nains, des ogres, des gobelins, qui s'écharpent, se mettent KO, voire se tuent, oubliant parfois allégrement l'objectif de marquer un touchdown, c'est à dire amener le ballon dans le but de l'adversaire. Comme tout bon jeu GW qui se respecte, l'aspect collection/peinture est très présent, puisque chaque équipe de joueurs est représentée par plusieurs figurines que chaque joueur pourra peindre, nommer, personnaliser et, s'il se lance dans un tournoi, faire progresser. 25 ans de carrière et toujours une énorme communauté de fans, et une réédition récente qui le rend assez facile à trouver et à offrir.

Et je fais d'une pierre deux coups, car il existe aussi en version jeu vidéo, très bien réalisé, moins fun au niveau collection, mais plus facile pour apprendre les règles.

 

Série télévisée  Le cadeau ultime du geek bdvore

Point de série télé pour moi, ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Par contre, en bon collectionneur de BD, je pense que le cadeau ultime à faire à une personne de ma catégorie est le dessin original. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un dessin de la main même de l'auteur, soit directement une planche, c'est-à-dire la page même qui, reproduite, se retrouve dans l'album que vous pouvez avoir en main, ou une illustration, sans dialogue. On trouve de tout, à tous les prix, sur internet ou dans des galeries spécialisées, (9e art, Daniel Maghen, etc ...). Pour ce qui me concerne et pour illustrer mon propos, je crois que la planche ultime serait une planche des Feux d'Askell de Mourier/Arleston. 

 

 

La liste d'Oxo

 Littérature 

http://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/af/49/51/5327279/1507-1.jpgVu que c'est de saison et que cela rejoint mes derniers articles publiés ici même, voilà LE cadeau livre que j'adorerais trouver sous le sapin: Bilbo le Hobbit édition luxe publié aux éditions Christian Bourgois, dans sa nouvelle traduction. Le livre est relié par un dos toilé avec une couverture en dur et un fourreau sur lequel figure l'illustration de Smaug dessiné par Tolkien lui-même. À l'intérieur, la carte de Thror, des illustrations en couleurs de Tolkien, ce qui se rapproche le plus de ce que voulait l'auteur pour son premier livre. Un objet magnifique !

 

Cinéma
Le film que j'aurais envie de faire découvrir est manifestement Fight Club. Une critique sociale engagée, basée sur le roman de Chuck Palahmiuk, réalisé par le très inspiré David Fincher, porté par un trio d'acteurs au maximum de leur forme, bref un chef d'oeuvre !

Ah, et si pour vous Fight Club se résume aux combats, c'est que vous n'avez rien compris au message du film. Vous pouvez lire un article consacré à ce film ici.

 

Série télévisée

http://media.melty.fr/article-1347856-ajust_930/le-casting-complet-de-the-big-bang-theory.jpgSans hésiter, The Big Bang Theory ! Digne successeur de Friends, cette série concilie humour, les sciences et toute la culture geek avec brio. Les personnages sont attachants, la comédie fonctionne grâce aux disparités entre ces gens, tous bien barrés.
La série a réussi à prendre le virage de la formation des couples, tout en n'oubliant pas les personnages à la base de la série.
À voir en VO, vu la qualité de la VF...

 

Bande dessinée

Choix dfficile s'il en est. Je choisirais Le Sursis de Jean-Pierre Gibrat, aux éditions Dupuis, collection Aire Libre. On y suit les aventures de Julien, fraîchement évadé du train qui le menait en Allemagne pour le STO. Réfugié dans des combles, il scrute la vie de son village du haut de son pigeonnier, durant la fin de la seconde Guerre Mondiale. Récit touchant, un anti héros attachant, une héroïne parfaite, une dure réalité.
Et la petite robe rouge de Cécile...

 

Musique

  Autre choix difficile. Je conseillerais l'album You all look the same to me d'Archive, considéré pour beaucoup comme l'album de la consécration et pour moi de la découverte. Album de trip hop, qui installa le style Archive avec l'arrivée d'un nouveau chanteur Craig Walker, capable de vous emporter sur des morceaux très aériens, puis de repartir sur des morceaux très électroniques, avec comme morceau iconique le fameux Again, pur plaisir de 16 minutes des plus envoûtants.

 

Jeu vidéo

http://masseffect.bioware.com/_commonext/themes/masseffect/default/images/home_header_noflash_1000x467.jpgSans hésiter, Mass Effect, du studio Bioware, où on suit durant 3 épisodes le Commandant Shepard dans sa quête désespérée pour lutter contre un ennemi ancestral voulant éliminer toute vie dans l'espace. Space opéra adulte dans les choix proposés (sexualité, vie ou mort, influance...), oeuvre très bien écrite et évolutive au fil des aventures, un must have donc !

 

 

La liste de Robert Mudas 

Cinéma

http://wattsatthemovies.files.wordpress.com/2012/06/cours-lola-cours.jpgUn seul et unique DVD à offrir pour Noël ? Ça, c'est un choix difficile à faire. Quitte à faire cela, je crois que je sortirais des blockbusters et succès hollywoodiens évidents et proposerais un ocni (objet cinématographique non identifié) comme Cours, Lola, cours (ou Lola  rent en vo), un film allemand de la fin des années 90 qui m'avait surpris par son style, son audace et son traitement d'un thème aussi intéressant que "Et si ?".

 

Littérature
Si l'on me demandait mon livre préféré, ce serait clairement Océan Mer de l'excellent Alessandro Barrico (dont j'ai déjà parlé aux débuts du blog). Mais ce n'est pas forcément une bonne idée de cadeau, tout le monde ne tombant pas forcément sous le charme de son style poétique. Pour ce Noël, mon choix se portera donc sur une idée cadeau qui devrait plaire à beaucoup : Absolument débordée, livre assez récent dans lequel Zoé Shepard nous raconte ses déboires à peine exagérés dans l'enfer d'une administration municipale. Je ne suis pas fan du style, mais c'est très drôle, c'est assez vrai à mon avis, et en cela c'est vraiment effrayant.

 

Musique

http://www.magiel.waw.pl/wp-content/uploads/2012/03/lana-del-rey-born-to-die.jpgDifficile aussi de choisir, tant les goûts sont variés et hétéroclites ! Le CD que j'ai envie de faire découvrir sans cesse, c'est Pamplemousse Mécanique des Fatals Picards, mais tout le monde n'aimant pas la chanson humoristique (de génie) française (bouh les nuls, méritent même pas de cadeau !), je vais me rabattre sur mon avant-dernier coup de coeur, et je crois ne pas avoir été le seul : Lana del Rey et son album Born to Die.

 

Bande dessinée

http://marcdubuisson.com/lanostalgiededieu/public/couvintegraal.jpgIl existe une BD qui se transmet d'ami en ami... Personnellement, je l'ai lue chez mon camarade chroniqueur Maël (elle m'a même fait me marrer bêtement pendant une journée), avant de l'acheter et la faire découvrir à déjà trois personnes qui ont adoré aussi. En plus, les trois tomes ont été récemment compilés dans une Intégrââl du plus bel effet, alors que demander de plus ?

Cela s'appelle La Nostalgie de Dieu, c'est de Marc Dubuisson, et c'était un blog avant de devenir une bande-dessinée mettant en scène Dieu, des textes plus que savoureux et des réflexions profondément censées et justes. Le service est un peu athée (service... athée... jeu de mots de Noël...) et le trait volontairement minimaliste, mais c'est à mourir de rire en criant "Mais carrément !" tout au long des trois tomes.

 

Jeu de société
Mon choix pour un cadeau ludique dépendrait vraiment de celui qui devrait le recevoir : Terra Mystica pour un gros joueur acharné,  Time's Up ! pour un joueur occasionnel cherchant à éviter de s'emmerder en soirée, par exemple. Mais il est vrai qu'un de mes derniers articles parlait d'un jeu offrable autant à Tata Ginette qu'à son meilleur pote, et qui peut provoquer de belles séances ludiques dans tous les cas : AugustusJ'ai même réussi à l'offrir à une personne qui disait ne jamais vouloir qu'on lui offre de jeu mais qui a pourtant été ravie pour ce jeu-là, c'est dire.

 

Série télévisée

http://culture.misslipstick.fr/wp-content/uploads/2012/06/the_shield.jpgSi je devais offrir une série télévisée pour Noël, ce serait une série achevée, car il n'y a rien de plus rageant qu'une série qui commence pour ne jamais être finie. Quant à certaines bonnes séries, elles commencent très bien pour finir un peu en eau de boudin (Lost ou Dexter pour ne citer qu'elles). Du coup, mon choix se poserait sûrement sur The Shield, une série que je trouve extrêmement intéressante, enthousiasmante et profonde, achevée et menée avec brio tout du long.

 

Jeu vidéo

http://media.moddb.com/images/games/1/1/295/wallpaper.jpgJe m'écarte un peu de l'optique "idée cadeau" pour parler de ce jeu puisqu'il doit être maintenant difficilement trouvable (ou alors pas légalement), mais c'est vraiment le jeu sur PC qui m'a fait passer des heures sur l'ordinateur, (le seul avec Starcraft premier du nom), le jeu que je ressors à intervalles réguliers pour me replonger avec plaisir dans son mode campagne et enfin le jeu qui, à bien y réfléchir, m'a amené à adorer par la suite la gestion et la stratégie dans les jeux de plateau. Trève de suspense, ce jeu, c'est Heroes of Might and Magic III, avec lequel j'ai grandi et qui, même s'il ne correspond plus du tout aux canons des jeux vidéos d'aujourd'hui, a mon affection pour l'éternité.

 

 

Par tous les chroniqueurs.

Joyeux Noël !

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 18:00

Du Rohan, par l'Isengard, jusqu'à Cirith Ungol...

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Le second volet du ciné concert du Seigneur des Anneaux les Deux Tours s'est déroulé du 26 au 29 Juin 2013 toujours au Palais des Congrès de Paris.

 

 

 


 

 

Le programme toujours écrit par Doug Adams présente les thèmes de ce volet ainsi que tous les artistes présents solistes, comme choeurs.

 

Pour la représentation à laquelle j'assiste, le chef d'orchestre n'a pas oublié comme la dernière fois sa partition.

 

 

 


 

 

Connaissant le film pour l'avoir visionné plus que de raison et étant un peu plus familiarisé avec le principe, je m'autorise à filmer plus de séquences (sans pour autant sacrifier mon plaisir de spectateur). De même, je passe plus de temps à regarder l'orchestre durant les phases de dialogues sans musique.

 

 

 


 

Le thème du Rohan, un de mes préférés, prends toute sa puissance durant cette réprésentation. De toute façon, Howard Shore n'a pas gagné tous ses oscars, dont trois pour cette trilogie, sans raison. Sa musique ajoute une sensibilité et une force aux scènes.

 

 

 

 

 

 

Comme sur le premier volet, le thème de l'amour entre Aragorn et Arwen se rappelle à nous et nous commencons à découvrir cet homme s'affirmer en tant que meneur, malgré le poids de sa lignée sur ses épaules.


 

 

 

De même que lors de sa chute contre le Balrog, le retour de Gandalf en cavalier blanc a ému toute la salle. Ce retour inattendu alors que nos trois héros pensaient se trouver nez à nez avec Saroumane, leur redonne de l'espoir.

 


 

 

La bataille du Gouffre de Helm est sûrement LE passage que j'attendais le plus lors de cette soirée et je n'ai pas été déçu. Quelle force, quelle puissance, quel souffle épique!


J'ai quand même pris le temps de revor avec plaisir le caméo de Peter Jackson lors de cette bataille du Gouffre. Je trouve que son apparition en pleine action est plus intéressante que celle de la Communauté où il apparait dans Bree avec une carotte à la main.



 




 
Petit plaisir, cette scène du débat de Gollum, où on oublie totalement que c'est un personnage crée en image de synthèse ( même si le talent d'Andy Serkis est indéniable derrière.)

 





 

Comme pour la Communauté, la salle, après le générique final, s'est levé pour offrir une standing ovation à tous ces artistes.

Comme pour la Communauté, j'ai été une fois de plus transporté dans cet univers que je connais si bien et qui arrive encore à m'émouvoir après autant de lecture, visionnage et d'écoute.

Le ciné concert du Retour du Roi se déroulera du 4 au 7 avril 2014 et j'ai hâte de me replonger dans ce dernier volet si riches en émotions.

 

 

Par Oxo. 
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:00

Si l'amour est un jeu alors jouons ah ah ah ...

 

Developpement : Altus

Editeur : Deep Silver

Sorti le 09 Fevrier 2012 en France, déconseillé aux - 18 ans

Disponible sur PS3 /Xbox360

 


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  Hello les gens en ces période de fêtes je viens vous proposer un petit jeu que vous pourrez faire et refaire à votre guise, à proposer en cadeau de papa noël économique si l'aventure vous en dit, à votre âme sœur, à vos amis, ou à votre famille (bon peut être pas papa et maman, quoique... ).Car le jeu dont nous allons parler aujourd'hui n'est pas tout récent et a déjà plus d'un an.

Et donc se trouve facilement pour moins de 30 euros.

Je vais vous parler de Catherine.


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Tout d'abord l'histoire :

Bienvenue à Tokyo, vous y incarnerez «  Vincent », un jeune trentenaire, en couple avec Katherine, un peu paumé en ce qui concerne son avenir amoureux.

Après une soirée passée au bar avec vos amis, vous faites la rencontre d'une jeune et jolie jeune fille, qui appelle au vice, prénommée Catherine, avec qui vous vous retrouvez le lendemain matin au lit…

De plus, vous passez la nuit à faire des cauchemars étranges, à gravir des montages de blocs pour sauver votre peau, et à discuter avec des moutons à taille humaine.

Et comme si ce n'était pas assez, une série de décès étranges semble frapper les trentenaires de la ville ; de quoi vous faire quelque cheveux blancs en avance.... Welcome in the Game...


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Voici votre charmante hôtesse pour la soirée 


Quel programme mes amis.

  L'introduction avec un petit coté « bienvenue dans la 4ème dimension » nous plonge directement dans une ambiance quelque peu surnaturelle.

L'histoire, si vous prenez vraiment le temps de vous intéresser à chaque détail, et à chaque discussion qu'il vous est permis d'avoir avec les divers protagonistes, se révélera de plus en plus fouillée, complexe et folle.

 

Au cours de ce petit résumé, vous aurez compris qu' il ressort 2 types de « game-play » bien distincts.

Un premier game-play qui s'apparentera plus à un pseudo jeu social où il vous faudra parler à vos acolytes, les divers protagonistes et surtout votre « petite amie ». Et réussir à démêler le vrai du faux, si faux il y a. Et surtout vous amener à faire des choix .

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Parler avec les differents protagonistes vous permettra peut etre d'y voir un peu plus clair dans toute cette histoire ^^

 

Puis chaque soir lorsque vous aurez quitté le bar, il vous faudra affronter vos terribles cauchemars... Un « puzzle-game » qui se corsera de niveau en niveau où vous devrez escalader un enchevêtrement de blocs, de diverses matières que vous pourrez tantôt détruire, tantôt bouger pour vous frayer un chemin vers la liberté. Et ça ne sera pas toujours chose facile.

Heureusement vos amis moutons seront là pour vous donner de précieux conseils.


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A la fin de chaque niveau il vous faudra penser à discuter avec vos petits compagnons d'infortune, il en va de votre survie. 


Pensez donc bien à ramasser suffisamment d'argent dans le niveau pour pouvoir vous acheter quelque bonus qui vous seront bien utiles, car vous avez un nombre limité de « retry » et je peux vous assurer qu'arrivés à un certain niveau vous serez bien contents d'en avoir à la pelle.

Car s'il suffit de trouver le meilleur chemin pour monter le plus vite possible c'est surtout qu' à chaque niveau, une espèce d’entité monstrueuse et démoniaque vous court après et désire votre mort plus que tout.


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Attention certains blocs se révèlent un peu glissants, gare à la chute.

 

La prise en main du deuxième game-play s'avère un peu difficile. Vous pesterez souvent contre la réactivité un peu molle du héros qui vous fera tomber alors que vous aviez correctement appuyé sur la flèche pour monter d'un cran, etc. Mais une fois le coup de main pris, pour les afficionados des « highscores » ça sera du pur plaisir.


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Ah une belle montagne de cubes, vous allez les détester ^^


L'esthétique du jeu m' a au début un peu rebutée, n'étant pas une grande fan de la 3D CellShading, et l'anime des personnages dans la phase sociale est un peu raide.

Mais les cinématiques en animation 2D type traditionnel également réalisées par l'excellent « studio 4°C » ( « Amer Béton » ), m'ont vraiment exaltée. Elles donnent un vrai cachet au jeu et insufflent un aspect plus humain aux différents protagonistes.

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Petit aperçu du rendu des cinématiques en animation tradi ^^

 

N'oubliez pas : chaque réponse que vous choisirez aura un impact sur la finalité de votre aventure.

Il y a effectivement 5 fins possibles dans ce jeu. Pour avoir exploré avec mon compagnon deux des 5 alternatives, j'ai vu qu'il n'est pas forcément évident de déceler ce qui s'apparente à une réponse qui vous ménera vers la "good ending" ou vers la "bad ending". Nous avons été plusieurs fois surpris que l'une de nos réponses tende plutôt du côté rouge "evil" de la balance que du côté bleu "angélique".

Mais il faut faire attention ici en employant le terme de "good" et "bad ending", car ces deux situations finales ne cadrent pas dans ces codes habituels et heureusement .

Ce qui fait que si vous répondez de manière honnête à chaque question, cela vous ménera forcément à une fin différente de votre voisin. Et ainsi vous pouvez vous amuser à découvrir toutes les issues possibles et  cinématiques possibles du jeu.

Mais peu importe au final la fin de ce jeu car le parcours que vous aurez à suivre se revelera être la plus grande richesse et vous tiendra en haleine jusqu'au bout.

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  A chaque fin de montée, une question vous sera posée  par un mystèrieux personnage qui révélera un peu plus à chaque fois votre vision du couple.


 

 

Bref ! Bien qu'atypique tout en étant unique en son genre, « Catherine » est un jeu qui pour sûr vous divertira.

Bon, pour ceux que les « try and die » rebutent complètement : passez votre chemin, sous peine de balancer votre manette en plein dans votre téléviseur plus d'une fois (si le téléviseur survit au premier assaut).


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Eh vi, ça vous arrivera souvent : pas de panique un petit oreiller et c'est reparti.


Mais si l'aventure vous en dit, elle sera j'en suis sûr enrichissante, sous sa vitrine alléchante, pas du tout cachée pour deux sous, de jeu à tendance érotique.

D’ailleurs à ce propos notre version, au grand dam de beaucoup d'européens, a été franchement censurée. Oui, faudrait pas trop nous choquer : le jeu vidéo reste dans la tête de beaucoup un loisir pour jeunes, alors qu'il s'est depuis bien longtemps démocratisé chez nos amis nippons à tous les niveaux de la population, patrie de ce petit bijou.

 

Je disais donc, derrière cette vitrine, la finalité de cette œuvre ne sera pas de vous juger, ni de vous apporter de belles morales à 2 francs six sous, mais juste de vous apporter du fun, du fantastique, et peut être vous amener à vous poser certaines questions sur votre rapport au couple, votre vision de la vie a deux, de l’infidélité, ou du célibat choisi.

Un petit OVNI interactif comme il me plairait de croiser plus souvent.

 

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Par Darkim Lain.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 11:35

De la Comté, par Rivendell, jusqu'aux Chutes du Rauros...

 

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Ce ciné concert du premier volet de la célèbre trilogie s'est tenu pour la première fois à Paris de 24 au 27 Octobre 2012 au Palais des Congrès. Elle avait été présentée auparavant à Lyon. Le film est diffusé en version cinéma et en VO sous titré en français. Malheureusement pas de version longue, ce qui donne une impression étrange de passages manquants pour les habitués, dont je fais partie.


Pour ma part, j'ai assisté à la séance du 25 Octobre. C'était la première fois que j'allais au Palais des Congrès et le lieu est magnifique. Un très bel amphithéâtre avec des sièges particulièrement confortables et un personnel très accueillant.

Première bonne surprise, malgré le prix des places (entre 50 et 130 € selon la catégorie choisie) la salle était quasiment pleine (dans les 90% je dirais). La seconde, ce sont 200 personnes sur scène entre musiciens et chœurs. La troisième, le programme, vendu à 10 €, est intéressant. Les textes sont de Doug Adams (auteur du livre "The Music of the Lord of the Rings Films") et expliquent le choix des thèmes récurrents et de leur portée et présentent l'univers et les artistes présents sur scène. 

Preuve que les forces de Sauron étaient à l’œuvre, le chef d'orchestre en arrivant sur scène en est reparti aussitôt, il avait oublié sa partition. Détail amusant, la partition est contenue dans un livre rouge. Livre rouge qui regroupe tous les écrits de Bilbo suite à ses aventures en Erebor et  ceux de Frodo suite à la guerre de l'Anneau.

 


Les premières images du prologue apparaissent sur l'écran et tous les musiciens commencent à jouer. Le son est parfait, l'émotion est présente et c'est un réel plaisir que de redécouvrir tous ces morceaux (que j'ai écoutés et que j'écoute toujours en CD) joués par un orchestre philharmonique.

 

Le plaisir est évident d'entendre dans cette version live le thème du Hobbit durant l'anniversaire de Bilbo et durant leur marche à travers la Comté. De même pour le thème, plein de puissance, de la Communauté et celui, rempli de noiceur, du Mordor et celui d'Isengard. Les émotions ressurgissent sans même avoir besoin de regarder ce qui se passe à l'écran.

 


 


L'émotion était bien réelle quand la soliste Kaitlyn Lusik a chanté Aniron, interprétée par Enya dans le film. Même voix cristalline, même intensité et des frissons pour cette déclaration entre deux êtres qui s'aiment.

 

 

 

 


 

 

Il y eut un entracte juste après le conseil d'Elrond d'une vingtaine de minutes. Pause salutaire pour tout le monde et compréhensible, même si personnellement j'aurais préféré avoir tout le concert en une session.

 

Après cette pause, l'aventure nous amène à Khazad-Dûm, dans le royaume des nains  et on assiste à la chute de Gandalf dans les profondeurs de la Moria. Dire que la salle a été emue par cette chute est un doux euphémisme, tant la scène est puissante et le personnage charismatique.

De même pour la mort de Boromir lors de son combat désespéré pour sauver Merry et Pippin

 

 

 


 

 

A la fin de la représentation et du générique de fin, toute la salle s'est levée dans une longue standing ovation afin de mieux remercier tous ces artistes sur scène. Que ce soient les musiciens, les solistes et ce choeur de jeunes enfants qui avaient l'air tout intimidés.


Je suis ressorti de la salle avec une joie énorme d'avoir redécouvert dans de très bonnes conditions une oeuvre et une bande originale
épiques. C'était même perturbant de suivre un film lors des passages sans aucune musique puisque je n'avais pas suivi les images mais seulement la musique.


J'avais hâte de découvrir la suite avec les Deux Tours !

 

 

 

Les vidéos ne rendent qu'en partie la puissance éprouvée dans la salle. Elles ont été tournées avec un smartphone plus du tout à la pointe et ne servent qu'à montrer ce que peut être une expérience d'un ciné concert.

J'aurais pu tourner plus de séquences mais pour une première fois, je me suis offert le plaisir d'apprécier le spectacle.
Par Oxo.
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:30

Le super-vilain qui chante.

 

Web-série créée par Joss Whedon

Etats-Unis

Trois épisodes, 45 minutes en tout.

Première diffusion :  2008

 

Avec  :

Neil Patrick Harris : Dr Horrible

Nathan Fillion : Captain Hammer

Felicia Day : Penny

Simon Helberg : Moist

 

http://www.cinechronicle.com/wp-content/uploads/2012/07/Dr.-Horribles-sing-along-blog.jpg


            Tout le monde se souvient de la grève des scénaristes de 2008 qui a mis à mal la progression de beaucoup de nos séries télévisées préférées et qui a affaibli de nombreuses saisons (évidemment, je ne parle ici que de l’impact sur les spectateurs, loin de moi l’idée de juger le mouvement de grève). Pendant cette période, le célèbre et geek – le célèbre geek – Joss Whedon a eu l’idée de faire un projet totalement personnel et a voulu prouver qu’en s’entourant bien et qu’en utilisant Internet pour contourner le grand système des studios, on pouvait aboutir à un projet indépendant de qualité.

            Pour ceux qui ne savent pas qui est Joss Whedon : déjà, trois Ave Maria ce soir avant de vous coucher. Sachez ensuite, manants, que Whedon est le papa de la célèbre série pour adolescents que nous étions Buffy contre les vampires, qu’il est aussi, même si c’est moins connu, le scénariste d’excellents épisodes des comics américains Astonishing X-Men (et franchement, ça fait partie de ce qu’on a fait de mieux sur les X-Men). Il est aussi et enfin maintenant devenu totalement populaire avec la parfaite réussite qu’est le film Avengers.

 

http://cdn11.ne.be/ckContents/images//Octobre%202012/dr-horrible.jpeg


            Son projet Dr Horrible est donc beaucoup plus intimiste que toutes ces grosses productions. Il a néanmoins su s’entourer de gens talentueux à l’écriture et à la réalisation (ses proches dont ses deux frères), ainsi que d’excellents acteurs, certains déjà connus comme Nathan Fillion, qui tient un de ses meilleurs rôles selon moi (mais je ne regarde pas Castle...), ou d’autres qui seront ensuite connus dans le milieu de la série télévisée, comme Neil Patrick Harris, le Barney de How I Met Your Mother ou Simon Helberg, Howard dans The Big Bang Theory. La rencontre de ces trois acteurs est juste magnifique, déjà, avant leur célébrité populaire dans les séries mentionnées.

            L’histoire commence comme un blog vidéo d’un super-vilain, qui essaie de faire ses mauvais coups et répond aux messages plus ou moins cordiaux des internautes. Il y raconte ses déboires face à son pire ennemi le gentil, le fort, mais le stupide Captain Hammer, ainsi que son histoire d’amour pour Penny, une jolie rousse rencontrée à la laverie. Petit à petit, on va le voir au quotidien lutter pour se faire intégrer dans l’Evil League of Evil dirigée par le terrible Bad Horse. On est clairement dans de la parodie totale des histoires de super-héros, mais ce loser est en même temps extrêmement touchant, et c’est notamment dû à son interprète, un des meilleurs acteurs comiques du moment selon moi.

           

http://uselesswarrior.files.wordpress.com/2010/03/dr-horrible_l.jpg


            Donc, « Dr Horrible » : expliqué. « Blog » : expliqué. Mais pourquoi « Sing-Along » ? Ah. Ah oui. J’ai oublié de vous dire. C’est une comédie musicale….

Quitte à brouiller les genres, à s’amuser, et à disposer d’acteurs talentueux, autant aller loin dans le délire et se mettre à chanter ! Un épisode de Buffy nous avait déjà montré le goût de Whedon pour la comédie musicale, et je suis intimement persuadé que le prochain film Avengers sera une comédie musicale (imaginez : Stark et Thor chantant en volant dans le ciel de New York…). Ici, tous s’amusent dans ce délire, et si c’est extrêmement déroutant dans un premier temps, c’est aussi très réussi et efficace dans un second. Les acteurs jouent très bien le jeu (j’ai un peu de mal avec la voix de Felicia Day, mais son personnage n’étant pas le plus charismatique de cette histoire, c’est peu important) et si au début on s’en amuse on devient peu à peu impressionné par le brio avec lequel l’aspect musical est exécuté. Certains morceaux sont vraiment des réussites totales, comme l’enthousiasmante « Brand New World », le très drôle discours de Captain Hammer « Everyone is a hero » ou encore la chanson croisée entre les deux protagonistes « Everybody’s Heart », vraiment bien interprétée et écrite. Sans parler de la fin qui me laisse toujours totalement subjugué. C’est bien simple, après avoir vu cette mini-série, j’ai eu très longtemps sa bande originale sur mon baladeur MP3. Oui, c’était l’époque où on avait des baladeurs MP3… Ne me jugez pas.

           

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                  Normalement, vous êtes déjà en train de rechercher sur la page Amazon ou Fnac comment trouver cette œuvre. Et bien, c’est peu aisé, croyez-moi. A ma connaissance, cette mini-série de talent, qui surpasse largement beaucoup de choses que nous propose notre chère télévision (vous avez déjà regardé deux secondes de « Real Housewives », vous ? J’ai été sidéré…), n’est pas disponible à la vente en français, ni en audio (mais ça c’est normal, j’ai envie de dire, ça nuirait totalement aux chansons !) ni en sous-titres. C’est donc tout naturellement vers les solutions illégales, qui proposent des versions en vost, qu’il va falloir se tourner et s’avouer que, oui, on volerait un scooter. Mais vu que c’était le mode de diffusion choisi par Whedon au départ, qui voulait juste s’amuser et créer quelque chose d’efficace, de rapidement diffusable et à peu de frais, je crois bien qu’on ne gène pas trop l’esprit de l’œuvre en faisant cela. (EDIT : en fouillant pour agrémenter cet article de la vidéo ci-dessous, j'ai aussi vu que les trois actes étaient disponibles intégralement en vost sur Youtube.)

            Une suite a été annoncée depuis longtemps, qui met en extase tous les geeks du monde. Il faut avouer qu’entre-temps le projet Avengers a sûrement dû changer les priorités de Whedon mais il paraîtrait que certaines chansons sont déjà écrites. Personnellement, j’en serais fort content mais ces trois premiers épisodes me suffisent déjà amplement tant ils sont aboutis et réussis.

 

 

 


 

 


Par Robert Mudas.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 10:50

Belote, rebelote, et dix de der ...

http://invernizzi.flo.free.fr/HikaruNoGo/HikaruNoGo(8).jpg

Manga de Takeshi Obata (dessin) et Yumi Hotta (scénario), répondant au code du nekketsu (souvent associé aux shonens).


Avant tout, petit message à tous nos lecteurs qui en sont restés à Tintin et Astérix : la BD est un medium riche, et sans doute un de ceux qui a connu une des évolutions les plus fortes depuis ces trentes dernières années.

 

Le nombre de nouveautés est plus important année après année, et les thèmes abordés sont variés, tantôt matures, tantôt enfantins, parfois sérieux, des fois drôles... Bref, c'est devenu un média incontournable, et qui n'a jamais lu Larcenet, De capes et de Crocs, etc ... n'a rien lu.

 

C'est aussi un support qui de plus en plus ouvre une porte sur des cultures très éloignées de la notre. Le manga, terme designant l'ensemble des BDs publiés au Japon, est en ce sens très intéressant.

 

La série que je souhaite évoquer est à classer dans cette catégorie. 

 

Publiée au Japon entre 1998 et 2001, cette série suit les codes du nekketsu, c'est à dire la trame et les ressorts scénaristiques que l'on retrouve dans les shonens.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme, mais qui auraient une certaine culture, sachez que les exemples les plus marquants de shonens sont Dragon Ball, Les chevaliers du Zodiaque et plus récemment Naruto et One Piece.

 

En gros, ces histoires suivent les aventures d'un jeune héros qui pour accomplir son rève devra se surpasser, utiliser ses compétences souvent hors normes pour battre son plus proche rival, remporter un tournoi, etc ...

 

Hikaru No Go remplit toutes ses conditions puisque l'on suit les aventures d'Hikaru Shindo, jeune adolescent, possédé dès les premières pages par l'esprit de Saï Fujirawa et qui tout au long des 23 tomes (parution française) que compte la série poursuivra son rival Akira Toya afin de le surpasser.

 

L'histoire se passe à notre époque, le héros a des belles baskets et des T-shirts avec toujours le chiffre 5 dessus, une jolie mêche pour le reconnaitre (un peu comme naruto et ses moustaches, Luffy et son chapeau) ... que du classique en somme et pour l'instant rien qui ne le différencie vraiment des autres séries ... sauf que, au lieu de parler des ninjas, des pirates, de chevaliers ou de combattants, Hikaru No Go évoque l'univers du jeu de Go.

 

...

...

 

Oui, oui, vous avez bien lu. Hikaru, le héros, va mettre toute son énergie à devenir le meilleur joueur de Go, ce jeu de plateau asiatique, mix des dames et des échecs.

http://i8.mangapanda.com/hikaru-no-go/142/hikaru-no-go-322268.jpg

Lieu de nombreux duels : la salle de Go

 

C'est un peu comme si Soleil sortait un album où un adolescent français se battait pour devenir champion de France de Belote, tout en étant hanté par Raymond, vieillard moustachu à casquette ayant remporté le tournoi international de Belote de La Ferté Bernard.

 

Sur le papier, on ne peut pas dire que ce soit trippant et pourtant Hikaru No go est un excellent manga d'une part parce que l'on se prend très vite à apprécier ce héros à l'objectif atypique et sa progression folle, mais également parce que l'on découvre à travers sa quête cette culture japonaise avec les codes qui la régissent.

 

Saï, joueur mythique, est ainsi un lien vers les temps anciens. Hikaru, naif, néophyte, devra lui découvrir ce jeu et ses régles modernes, puis évoluer au fil des tournois de collège, de lycée, en fréquentant les clubs de Go, puis en gravissant la hiérarchie, rencontrant insei (futurs professionnels), Pros, Maitres avec différents niveaux de Dan.

 

Cette culture constitue un deuxième niveau de lecture, parfaitement complémentaire à l'aspect shonen, plus basique (bien que diablement efficace).

 

Pas de quoi apprendre réellement le jeu de Go (qui semble plutôt complexe, surtout en ce qui concerne les stratégies) au risque de vous décevoir. 

 

L'autre originalité de cette série réside aussi dans le lien qui unit Hikaru et Saï. Dans les premiers tomes, Hikaru n'est que l'interface de Saï avec le monde réel, lui permettant de jouer, lui qui ne peut manipuler les pierres (léquivalent des pions) du jeu de Go.

 

Et puis au fil du temps, Hikaru finit par apprendre, par développer son style jeu, mais passe ainsi d'un niveau "divin" (qui fait qu'il a été remarqué par de nombreux joueurs) à un niveau plus basique avant de gravir petit à petit les échelons. Et forcément, le lien avec Sï se trouve changer, lui qui ne peut plus jouer que de manière épisodique.

 

Se pose ainsi la question du destin de ces deux personnages. Pourquoi se sont-ils rencontrés ? Est ce un hasard ? Quelle est la destinée de chacun d'entre eux ?

 

De nombreuses questions dont vous aurez les réponses en lisant les 23 tomes de cette série terminée.

 

C'est vraiment un petit bijou que je vous recommande grandement.

 

Par Maël.

http://invernizzi.flo.free.fr/HikaruNoGo/HikaruNoGo(22).jpg

 

 

 


 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 11:10

Evo

Le dernier dinosaure et la vallée des merveilles

 

Editions Asmodée / Jeux Descartes

Un jeu de Philippe Keyaerts

Illustré par Stéphane Poinsot et Stéphane Gantiez

2011

 

De 2 à 5 joueurs (mais je déconseille vivement à 2...)

Environ 1h30

45 euros

 

http://gusandcodotnet.files.wordpress.com/2011/08/14941_1.jpg

 

   Il était une fois, dans une jolie uchronie, des dinosaures dressés par des tribus humaines. Dans une belle relation symbiotique, les dinosaures procuraient aux hommes sécurité et secours, tandis que les humains offraient aux dinosaures leurs talents de généticiens. Mais tout ça c'était avant le drame... La fameuse météorite.

 

   Evo est un beau jeu, déjà, il faut le dire, qui nous propose de faire évoluer de gentils sauriens afin de les faire survivre. En effet, le plateau représente un continent divisé en 4 types de terrains ; à chaque tour une roue du climat assez astucieuse nous montrera les zones dans lesquelles nos dinosaures peuvent survivre ou non. A nous ensuite de faire migrer nos bêtes et d'en faire naître de nouvelles. A la fin de chaque tour, on gagne autant de points de victoire que nous avons de dinosaures survivants.

 

http://gusandcodotnet.files.wordpress.com/2011/08/15556_1.jpg

 

  Mais c'est loin d'être tout car à chaque tour seront mis aux enchères des gènes. Oui, les généticiens interviendront pour rendre les dinosaures plus résistants au climat, par exemple, ou encore plus mobiles, ou plus fertiles. Si nous commençons donc avec les mêmes dinosaures, ceux-ci vont au fur et à mesure se différencier selon les choix du joueur. Ils pourront même devenir plus agressifs, car le gène "corne" permettra d'attaquer avec un peu plus de chance de réussite les adversaires, car, et l'on reconnaît là la touche du papa de Smallworld, le monde est clairement trop petit pour tous.

 

  Ces gènes s'achètent aux enchères, donc, avec nos points de mutation : ceux donnés à la fin de chaque tour. A nous de rentabiliser nos achats donc car c'est avec nos points de victoire que nous les paierons ! Très bonne idée empruntée à Cyclades, les enchères sont très vives car le moindre pion délogé par un autre doit forcément se replacer sur un autre gène, obligeant parfois à des stratégies de bluff ou de en-fait-je-me-place-sur-un-truc-qui-m'intéresse-pas-pour-en-être-délogé-et-revenir-au-gène-que-je-veux.

 

http://img.over-blog.com/300x225/1/90/38/67/2011-2012/101_4699.JPG

 

  Evidemment, la distribution de gènes à chaque tour (il existe 12 gènes uniques plus ou moins puissants qui changeront pas mal la donne, mention spéciale aux "Bébés tueurs", idée très drôle mais pas tant que ça quand l'adversaire l'a) et les combats au dé rajoutent pas mal de hasard qui peut rebuter les plus stratèges. En même temps, survivre et prévoir la fin du monde, c'est un peu voué au hasard aussi, non ?

 

   Réédition d'un ancien jeu introuvable, cette deuxième version d'Evo, plus sérieuse et beaucoup plus esthétique, est une vraie réussite et un vrai plaisir ludique. Son principal défaut pourrait être sa longueur, mais les mécanismes sont efficaces et le jeu tourne très bien. En plus, il y a des dinosaures, quand même, alors difficile d'y résister. 

 

http://s.scifi-universe.com/galeries/images-old/jeux/evo2011_alj_03.jpg.jpg

 

Par Robert Mudas.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 15:00

Le bilan de Robert Mudas : novembre 2013

 

Je reprends l’idée de cette petite rubrique entamée ici, chargée de vous présenter ce que j’ai lu / vu / entendu / joué sans en avoir pour autant fait un article.

 

Cinéma :

J’ai eu l’occasion de voir en avant-première Quai d’Orsay, le dernier film de Bertrand Tavernier, en présence de celui-ci. Bon, je l’avoue, ce n’est pas vraiment le renom du réalisateur qui m’a attiré vers ce film mais plutôt le fait qu’il s’agisse de l’adaptation de l’excellente bande dessinée de Abel Lanzac et Christophe Blain. Expliquer la BD et le film serait aller contre le principe de cette rubrique donc je ne les détaille pas mais il faut savoir que le personnage principal, Alexandre Taillard de Worms, ministre des affaires étrangères, est un chef-d’œuvre de charisme et de présence dans la BD. C’est même ce qui m’a fait totalement adhérer aux deux tomes de la BD. Et bien, ce fameux personnage charismatique est ici interprété par… Thierry Lhermitte. Ce choix m’a fait très peur et au final… j’avais raison. Attention, le film est quand même très bon, surtout pour l’ambiance, les effets chargés de donner du charisme au personnage, l’humour et l’impeccable Raphaël Personnaz. Seulement, Lhermitte n’est pas à la hauteur du personnage et l’interprète en forçant un peu trop à mon avis. Le film est cependant un très bon divertissement et, comme la BD, un tableau instructif de la vie d’un ministère.

 

http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/210/404/21040497_20130917180148438.jpg

 

                En bon fan de Marvel et de l’univers cinématographique des studios Marvel, je suis allé sans hésiter voir Thor 2 : l’âge des Ténèbres. Si j’ai apprécié le fait que l’univers soit beaucoup plus développé, avec une vision plus approfondie du panthéon asgardien et des neuf mondes, j’ai été un peu déçu par l’écriture trop facile à mon goût. Les dialogues sont extrêmement faciles et l’humour trop peu efficace, même dans les scènes avec Loki, c’est dire ! Tout m’a paru convenu et attendu, même dans ce qui est censé être un rebondissement surprenant. Ce film m’a donc un peu déçu et m’inquiète un peu pour cette phase 2 des films Marvel, même si Iron Man 3 était très sympathique et même si Captain America 2 : le soldat de l’hiver a l’air très enthousiasmant.

 

 

 

Séries télévisées :

                Trois séries ont repris, et c’est un plaisir que de les retrouver sur le petit écran :

             J’espérais que la saison 3 d’American Horror Story serait plus soft que la précédente, et c’est clairement le parti-pris de cette saison intitulée "Coven" et qui nous relate le quotidien d’une école de sorcières. Le thème est celui de l’intolérance et de la place des minorités et c’est bien intéressant. Visuellement, c’est totalement abouti et très réussi. Cependant je trouve cela presque « trop » soft et je m’ennuie parfois tant je m’étais habitué à être choqué et sur les nerfs en regardant cette série. A suivre dans la mise à jour de l’article sur la série à la fin de la saison.

 

http://www.hollywoodreporter.com/sites/default/files/imagecache/thumbnail_570x321/2013/10/coven.jpg

 

              The Walking Dead étonne par son changement de situation : beaucoup plus de survivants, un gouverneur invisible (pour l’instant…) et un Rick devenu agriculteur… Peu à peu, on voit que les scénaristes ont voulu privilégier pour un temps la menace zombie. En cela, l’idée de la grippe, inédite au comics, est brillante et nous a livré un épisode 5 digne du chef-d’œuvre. Tyreese devient aussi un peu plus intéressant et ça ne fait pas de mal.

 

 

 

                 Dans un tout autre registre, The Big Bang Theory a également repris et le début de saison a tout bon. Les références geek sont claires et assumées, et très drôles. Mention spéciale à l’épisode de chasse au trésor, extrêmement dynamique et enthousiasmant. La suite est un peu plus classique mais se laisse regarder.

 

                Enfin, j’attendais beaucoup de la nouvelle série de Joss Whedon s’inscrivant dans la continuité de la phase 2 de Marvel. Et bien, pour l’instant, ça ne vole pas bien haut et ça manque de tension et de fil directeur, malgré la présence d’un Coulson on ne peut plus cool. Le reste de l’équipe est peu crédible et on a beaucoup de mal à voir cette équipe de branquignoles comme les « meilleurs hommes » du Shield ! 

 

 

 

                Au passage, l'épisode spécial 50 ans de Doctor Who a conclu la saison 7, et l'article a été pour l'occasion actualisé !

 

 

Littérature :

                Dans le premier article de cette catégorie, je disais que j’avais lu le deuxième article des Annales du Disque-Monde, et bien je viens de lire très logiquement le troisième, La huitième fille. Malgré une fin un peu longue, j’ai adoré ce tome traitant de la magie et de ses différentes formes, et notamment le jeu autour des clichés et des oppositions entre Mémé Ciredutemps et la civilisation. Beaucoup de bons mots qui rendent la lecture très plaisante.

 

 

 

Bande dessinée :

                Aux débuts du blog, j’avais parlé de l’excellentissime série de science-fiction Universal War One. Et bien, le premier tome de la suite, Universal War Two est sorti, alors que je ne l’attendais même plus, et on y retrouve tous les ingrédients qui ont fait la perfection de la première série. Bref, on est en droit de s’enthousiasmer et d’attendre beaucoup de la suite, d’autant plus que comme d’habitude chez Denis Bajram, tout est déjà prévu dès la première page du premier tome comme en témoigne la liste des prochains tomes.

 

 

 

Musique :

                J’ai suivi les conseils musicaux de notre camarade Maël, et la meilleure découverte parmi tout ce qu’il nous a présenté c’était pour moi Woodkid, avec un album vraiment excellent. Inutile d’en dire plus, il l’a déjà fait, et très bien !

               

J’ai déjà montré à la vieille époque du blog mon affection pour les Fatals Picards , et j’ai donc logiquement acheté leur dernier album Septième Ciel. La première écoute m’a un peu déçu, par un manque de profondeur et de chansons marquantes, et par certaines facilités. Mais au final, la patte des Fatals est bien là, amuse et touche, notamment dans la parfaite « Robert », dans l’engagée « Manouches » et dans la très drôle « PPDE ». C’est un bon album pour les amateurs des Fatals, mais Pamplemousse Mécanique est clairement bien plus propice à faire découvrir le talent du groupe à des néophytes.

http://www.ouifm.fr/wp-content/uploads/2013/10/fatals-picards-septieme-ciel-320x320.jpg

 

 

Jeux de société :

                J’ai essayé ces temps-ci Nosferatu , un petit jeu de rôle caché à la Loups-Garous mais en beaucoup moins bordélique et où personne n’est éliminé du jeu. Une bonne découverte, avec un mécanisme de jeu très intelligent.

               

http://idata.over-blog.com/4/03/81/94/Le-Telex-Spherique/2012-2013/Nosferatu/Nosferatu-boite-jeu.jpg

 

                   Essayé aussi London 1888   où l’on part sur les traces de Jack l’Eventreur. C’est censé être un grand jeu, mais je l’ai trouvé totalement sans intérêt, et je n’y rejouerai pas : pas de rythme, des objectifs trop flous, des règles compliquées. Bref : un bon moment seulement pour l’ambiance que les joueurs ont voulu y mettre car sinon c’était sans grand intérêt.

 

 

                Essayé encore Maîtres Couturiers (très mauvaise traduction de Rokoko) : un très bon jeu de gestion où il s’agit de confectionner des robes et costumes de bal pour la cour du Roi Louis XV. Le thème est original et change de la collecte de ressources et les mécanismes, bien que tous déjà vus, sont bien mélangés et bien foutus. J’aime particulièrement l’aspect de deck-building du choix des commis du tour. Une partie au compteur, et j’ai hâte d’y rejouer.

 

http://cdn2.philibertnet.com/237233-large/maitres-couturiers-occasion.jpg

 

                      Essayé aussi Gueules Noires, un jeu de gestion de pose d'ouvriers assez classique mais efficace. Un peu tiqué sur les billets en papier que je n'avais pas vus depuis le Monopoly, mais la mécanique est efficace bien que peu originale. J'aime particulièrement le comptage de majorités à chaque fin de quart.

 

                    Essayé enfin Amerigo, en bon fan de son auteur Stefan Feld. Encore un excellent jeu de gestion basé sur un mécanisme intéressant et ludique : après le dé dans Les Châteaux de Bourgogne, après l'awalé dans Trajan, voici la tour à dés. La mécanique fonctionne bien, l'aspect conquête et expansion à côté de la gestion est sympathique et change un peu des plateaux froids type Châteaux de Bourgogne. Par contre, je trouve que le jeu est trop long, et a peut-être un tour en trop (3h - 3h30 pour la première partie à 4 joueurs).

 

 

 

Spectacle :

                J’ai eu l’occasion d’aller voir avec notre copain chroniqueur Maël un concert d’Oldelaf à Paris et c’était très sympathique. J’avais un peu peur de ne pas aimer ses derniers titres, un peu faiblards je trouve depuis la fin d’Oldelaf et monsieur D, mais le groupe a une énergie, une mise en scène et surtout un parti-pris théâtral vraiment amusants à voir sur scène. Je n’ai pas hésité à danser et à rire à de nombreuses reprises, voire même à être ému sur des chansons comme « Les Mains froides » et c’est tout ce que je demande à un concert ! Excellente soirée que je conseille à tous, d’autant plus que ces trois dates parisiennes ouvraient une tournée de deux ans.   

 

 

Par Robert Mudas.

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